Nice-OM: la tribune Populaire Sud fermée jusqu’à nouvel ordre après le banderoles insultantes

L'OGC Nice est en sursis. La commission de discipline de la LFP a prononcé à titre conservatoire une première décision concernant les banderoles insultantes déployées dans la tribune Populaire Sud dimanche dernier, face à l’OM (2-0). La commission de discipline a décidé la fermeture de la tribune incriminée. Une décision motivée par "la gravité des faits" et le "risque de réitération", justifie la commission. Une décision finale sera rendue dans deux semaines, le mercredi 12 février 2025, au terme de l’enquête menée par la commission de discipline.
"Je ne crains pas de perdre un point"
"Le soleil se couche sur la ville de Nice... Que la chasse aux rats commence !!", pouvait-on lire dimanche sur l'une des banderoles problématiques déployéees par les supporters des Aiglons. Le message violent a engendré une polémique dès le coup de sifflet, entraînant la réaction de Benoît Payan, le maire de Marseille, réclamant des sanctions, et celle de la ministre des Sports, Marie Barsacq, transmise à RMC Sport. L’OGC Nice s’est défendu dans un communiqué depuis, affirmant s’être immédiatement montré hostile aux banderoles virulentes, sans toutefois parvenir à convaincre ses supporters d’y renoncer.
"On est au courant dans l’après-midi qu’il y a ces banderoles, on est contre. Elles amènent à la haine et à la violence. Si on avait pu se passer de ces événements-là, on s’en serait passés. Parce qu’on n’a pas envie que Nice soit stigmatisé. Le regret c’est que l’image du club est entachée", a déploré Jean-Pierre Rivère ce mercredi après-midi. "Si on perd un point, tout le monde perd des points", a-t-il estimé. "Je ne crains pas d’en perdre un, n’allons pas dans ce débat. Des gens sont à même de décider. Ne faisons pas le débat à l’avance, tout le monde va être auditionné." "Bien évidemment qu’il va y avoir des sanctions, c’est évident", a-t-il conclu.