Njie transparent, le retour réussi de Pastore: les notes d’OM-PSG

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OM
Pelé 4
Sakai 3
Fanni 3,5
Rolando 2
Evra 2 (remplacé par Bedimo, 45e)
Zambo Anguissa 3
Vainqueur 3,5
Lopez 3,5
Thauvin 3 (remplacé par Sertic, 66e)
Njie 2 (remplacé par Cabella, 51e)
Payet 3
Le chemin de croix de Njie
N’étant pas un attaquant de pointe, il était certain qu’il allait passer une soirée compliquée entre Thiago Silva et Marquinhos. Remplaçant au pied levé, une fois encore, de Bafétimbi Gomis, l’international camerounais n’a pas connu la même réussite que face à Rennes et n’a pratiquement pas existé (une seule frappe à se mettre sous la dent et directement expédiée dans les tribunes, 37e). A sa décharge, il n’a pas, non plus, croulé sous les munitions. Remplacé en seconde période par Cabella (52e), averti en fin de match (84e).
Evra en plein cauchemar
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Présenté comme le nouveau patron de la défense marseillaise et comme l’élément susceptible d’imperméabiliser l’arrière-garde phocéenne, Patrice Evra a passé une sale soirée, c’est le mot, sur la pelouse du Vélodrome. Systématiquement en retard, jamais à même de protéger son couloir, il n’était pas au marquage de Marquinhos sur l’ouverture du score (6e), a pris l’eau toute la première période devant Lucas, devant qui il tombe après une mésentente avec Rolando (23e). Lucide, Rudi Garcia l’a sorti dès la pause, remplacé par Bedimo, reconnaissant que son joueur était « un peu en dedans »… ou comment ne pas l’accabler en public. Averti pour une faute sur Lucas (38e).
Payet aura au moins essayé
LA recrue hivernale de l’OM aura été la seule à donner un peu le sentiment ou du moins l’impression de ne pas totalement sombrer face au PSG. Ce n’est donc pas un hasard si les meilleures banderilles phocéennes – un coup franc trop long pour Evra, 30e, une frappe enroulée des 20 mètres qui ira mourir à quelques centimètres du poteau gauche de Trapp (15e) et un tir sur le poteau (74e)– sont venues de ses crampons. Son repli défensif était beaucoup trop insuffisant, à l’image de son marquage fantôme sur Thiago Silva, sur le corner amenant le premier but parisien.
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PSG
Trapp 6
Meunier 7,5
Marquinhos 7
Thiago Silva 8
Kurzawa 7
Rabiot 7
Verratti 8,5
Matuidi 7
Pastore 8 (remplacé par Draxler, 54e)
Lucas 7 (remplacé par Di Maria, 72e)
Cavani 7,5 (remplacé par Ben Arfa, 81e)
Thiago Silva, le patron était de retour
Son absence contre le Barça avait fait jaser. Egalement forfait contre Toulouse, Thiago Silva faisait son grand retour comme titulaire dans la défense parisienne et le capitaine du PSG a mis tout le monde d’accord dimanche soir. Impitoyable dans les duels, dans les airs comme au sol, le Brésilien a fait l’étalage de son aisance technique et a vite éteint la faible menace Njie. Passeur décisif pour Marquinhos (6e), il manque de peu de mettre son 4e but de la saison en L1 (36e) car refusé pour une position de hors-jeu de Cavani. Du très, très grand Thiago Silva.
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Pastore, du pur régal
C’est la première information suite à son match dimanche soir : il ne s’est pas blessé en cours de match et n’est pas non plus sorti sur blessure. Draxler malade, Unai Emery avait décidé de lui offrir 54 minutes de jeu sur la pelouse du Vélodrome. Ce qu’il en a fait était un vrai délice pour les yeux. L’Argentin s’est régalé, à l’image de passes en coup du foulard et a régalé ses partenaires, comme son offrande d’une passe instantanée et inspirée pour le 26e but en Ligue 1 d’Edinson Cavani (son 40e cette saison toutes compétitions confondues). A l’heure où les échéances importantes commencent sérieusement à se bousculer pour Paris, son retour au premier plan est une excellente nouvelle pour son équipe.
Verratti était dans son jardin
On ne cessera jamais de le dire : il y a un PSG avec et un PSG sans Verratti. Et quand l’Italien est à ce niveau-là, son équipe est véritablement irrésisitible. L’ancien joueur de Pescara est impliqué sur trois des cinq buts parisiens : c’est lui qui tire le coup franc à l’origine du but de Marquinhos, lui qui trouve Pastore sur le but de Cavani et encore lui qui décale à merveille Matuidi aux 18 mètres pour le dernier but parisien. A part ça ? Il a pris un jaune stupide pour un geste de la main inutile voire incompréhensible (29e). Il fallait bien au moins ça pour lui trouver un bémol dimanche soir.