OL: bientôt la fin du "Groupama Stadium", le contrat de naming n'a pas été renouvelé

À l'heure de jouer sa survie devant la commission d'appel de la DNCG, l'Olympique Lyonnais va aussi perdre une source de revenus d'ici à la fin du mois de juillet. Faute d'une prolongation, le naming du Parc OL avec la société Groupama pourrait rapidement s'achever.

Huit ans après, le Groupama Stadium pourrait changer de nom. Comme noté par le journal Le Progrès ce mercredi, le contrat pour le naming de l'enceinte de l'OL prend fin le 31 juillet prochain. L'assureur serait d'accord pour prolonger son partenariat avec les Gones mais John Textor aurait tardé à valider le dossier.

En clair, la situation demeure incertaine à trois semaines de la fin du contrat. L'entreprise Groupama avait donné son nom au stade le 12 juillet 2017 et les retombées semblent avoir été à la hauteur des attentes depuis. Il y aurait eu des discussions pour prolonger mais pas de signature encore et l'enceinte située à Décines pourrait ainsi redevenir le Parc OL.

Le stade remboursé en 2044?

Le dossier serait désormais au point mort alors que l'OL connaîtra ce mercredi la décision de la commission d'appel de la DNCG. Le 24 juin dernier, les Gones avaient reçu la confirmation qu'ils étaient rétrogradés en Ligue 2 par le gendarme financier du football français. Si la sanction est maintenue lors du recours auprès de la FFF, Lyon pourra encore se tourner vers le CNOSF puis éventuellement saisir le tribunal administratif en dernier recours.

Le spectre d'une fin du partenariat avec Groupama pour son stade priverait le club rhodanien d'une source de revenus non-négligeable en ces temps compliqués sur le plan financier.

Le remboursement du Parc OL est, lui, dilué dans un immense emprunt et les plans prévoient désormais que l'OL soit en mesure d'effacer sa dette en 2044, 20 ans après la date initiale. Au moment de financer le projet, Jean-Michel Aulas avait investi 405 millions d'euros, dont 135 millions d'euros en fonds propres. Mais si les Gones pensaient avoir fini de le payer en 2024, la crise liée au Covid-19 puis celles des droits TV de la Ligue 1 avec Mediapro puis DAZN ont provoqué un retard très important sur les objectifs.

GL