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OL: "Dans la réaction, tu prends rarement les bonnes décisions", Govou analyse les maux du club

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Invité de l’After Foot mercredi sur RMC, Sidney Govou a dressé un bilan peu flatteur de l’OL actuel. Comparant la période lyonnaise actuelle avec la sienne, du début des années 2000, le consultant Canal + estime notamment que Jean-Michel Aulas n'est plus assez bien entouré à la tête du club.

Les temps changent à Lyon. Invité de l’After Foot mercredi sur RMC, Sidney Govou a regretté la récente période de son club de cœur, embourbé à une morne 10e place de Ligue 1 après avoir bouclé l’exercice 2021-22 hors des places européennes (8e).

Plutôt habitué des titres de champions dans le Rhône – sept consécutifs entre 2002 et 2008 –, Govou prend pour témoin la mise à l’écart de Peter Bosz le 9 octobre afin d’illustrer l’évolution de la mentalité lyonnaise. "Le club était beaucoup dans l’anticipation à mon époque, aujourd’hui, il est dans la réaction. Et malheureusement, dans la réaction, tu prends rarement les bonnes décisions", constate le consultant Canal + et ancien grand de l’OL.

"Aulas? Comme tout président, c’est un humain, il a le droit de se tromper"

S’il estime toujours Jean-Michel Aulas à la hauteur de sa fonction ("Le président, il sera toujours au-dessus"), Sidney Govou est forcé de constater que "JMA" peut avoir commis quelques erreurs dans la gestion de l’OL ces derniers temps. "C’est un grand président. Mais comme tout président, c’est un humain, il a le droit de se tromper, poursuit-il. Après, quand on est à cette place, qu’on a un tel pouvoir, c’est aussi très compliqué d’avouer s’être trompé. Et je pense qu’à une époque, il avait autour de lui des gens qui étaient capables de le lui dire."

Lorsque Govou, formé dans le Rhône, évoluait à Lyon jusqu’à son départ pour la Grèce en 2010, Jean-Michel Aulas dirigeait entouré de quelques figures mythiques de l’institution lyonnaise. Notamment les influents Gérard Houiller et Bernard Lacombe, d’abord recruté comme directeur sportif avant de devenir "conseiller du président".

Romain Daveau Journaliste RMC Sport