OL-PSG: "Cinq dernières minutes folles", Luis Enrique n'a pas aimé le manque de contrôle de son équipe en fin de match

Le PSG a un peu plus écrasé le championnat de France en s'imposant à Lyon (2-3), dimanche en clôture de la 23e journée de Ligue 1. Mais Paris, leader avec 13 points d'avance sur son dauphin (l'OM), s'est fait peur en fin de match en concédant une multitude d'occasions. Ce qui a enflammé une rencontre très longtemps dominée par les visiteurs, mais aussi agacé Luis Enrique, qui a très peu goûté le manque de maîtrise de ses joueurs.
"Ça aurait été très facile d'avoir une expulsion de joueur"
"Je pense que nous avons fait une très bonne première mi-temps contre Lyon qui était vraiment en repli et qui cherchait surtout à ne pas encaisser de but", a analysé l'Espagnol à l'issue de la rencontre. "Il y a eu deux ou trois occasions claires pour nous et aucune de leur côté. En deuxième mi-temps, on a eu une très bonne intensité dès le début, puis on a marqué les deux buts. On a continué à pousser mais le match s'est vraiment compliqué sur la fin. Les cinq dernières minutes étaient assez folles."
Le technicien parisien a loué les vertus offensives de ses joueurs et leur grande maturité... un peu disparue en fin de rencontre. "Depuis le premier jour de notre arrivée au Paris Saint-Germain, on a voulu jouer tout pour l'attaque", souligne-t-il. "On veut être bon en attaque et c'est pour cela qu'on a choisi ce profil de joueurs. On a vraiment cette intention d'offrir aux supporters des victoires et des titres, on tente de gagner partout. Bien sûr que l'équipe peut s'améliorer mais je crois qu’elle a particulièrement grandi en termes de personnalité. La fin du match était particulièrement tendue et ça aurait été très facile d'avoir une expulsion de joueur. Il aurait fallu améliorer le contrôle émotionnel et physique."
En première période déjà, Luis Enrique s'était empressé de recadrer Achraf Hakimi, averti après un geste d'humeur suite à un carton jaune reçu pour un contact avec Nicolas Tagliafico (36e). Remonté contre l'arbitre-assistant, le Marocain avait aussitôt été invité à se calmer par son entraîneur, qui a refusé de dévoiler la teneur des propos tenus en conférence de presse.