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OL: vu ce qu’Aulas avait dit avant de virer Fournier, Genesio peut s’inquiéter

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Dans une interview sur OL TV, Jean-Michel Aulas a fixé à son équipe l’objectif de remporter six victoires en neuf matchs de Ligue 1 avant la trêve et réitéré sa confiance en Bruno Genesio. Mais il y a un an, le président lyonnais avait conforté Hubert Fournier dans ses fonctions… avant de le virer quelques semaines plus tard.

Bruno Genesio doit-il s’inquiéter ? Si l’entraîneur de l’OL a avoué après la défaite contre Guingamp (3-1) samedi qu’il se sentait « en difficulté », il a rapidement reçu le soutien de son président Jean-Michel Aulas. « Bruno n’est pas en cause, avait assuré le boss lyonnais. Il a essayé d’adapter son système. Les plus pertinents lui conseillaient de revenir à quatre derrière, c’est ce qu’il a fait. Il y a une prise de conscience à avoir à l’intérieur du club. Ce serait une erreur de critiquer Bruno. » Une confiance réitérée ce mardi sur le plateau d’OL TV, tout en précisant qu’il attendait que son équipe gagne six matchs sur neuf avant la trêve hivernale.

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A priori, s’il a un peu la pression, Bruno Genesio ne devrait donc pas craindre pour son avenir sur le banc de l’OL. Sauf que sa situation rappelle celle d’Hubert Fournier, licencié le 24 décembre la saison dernière, juste après avoir été conforté par Jean-Michel Aulas. « Je ne vais pas faire ce plaisir à nos détracteurs de me séparer de mon entraîneur, déclarait-il fin novembre. A l’OL, on est tous dans le même bateau. On ne panique pas, ce n’est pas le genre de la maison, il est même urgent de ne rien faire. »

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Fournier viré alors que l'OL était neuvième 

Le 4 décembre, le président lyonnais changeait pourtant de discours. A la question « Hubert Fournier est-il en danger ? », il répondait : « Tout le monde peut avoir à subir une décision qui n'est pas habituelle mais qui peut sauver le club. Si les choses vont plus mal, je ne resterai pas prisonnier de mes principes. » Il passera des paroles aux actes pendant la trêve hivernale, en licenciant Fournier la veille de Noël. L’OL occupait alors la neuvième place, soit une de mieux qu’à l’heure actuelle. On en connaît un qui peut trembler…

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AA