
OM: Germain évoque son mal-être sous Sampaoli
Lors de son arrivée à Marseille en provenance de Monaco en 2017, Valère Germain réalise un de ses rêves et arrive avec le statut d’un buteur assez confirmé. Mais l’aventure ne se déroulera finalement pas comme prévu.
Notamment la saison dernière où l’attaquant compte 24 apparitions en Ligue 1, mais est peu titulaire sous les ordres d’un Jorge Sampaoli qui ne compte pas vraiment sur lui. Lors d’un entretien avec Oh My Goal, le Français a confié son mal-être de ne pas avoir la même considération que les titulaires dans l’esprit de l’Argentin.
Au point d’avoir eu quelques problèmes avec une personne du staff: "Ça a été compliqué, tu vas à l’entrainement et tu sais que tu ne vas pas jouer le week-end. Il concernait beaucoup plus les titulaires (…) les remplaçants n’étaient quasiment pas avec les titulaires. Je n’étais pas content, une fois je me suis un peu pris avec le préparateur physique de son staff. Même si tu ne veux pas faire de bruit, à un moment ça soule."
"Ça aurait peut-être été différent avec Gomis"
Malgré cette période compliquée, le joueur de Montpellier révèle que Sampaoli lui a souvent fait des compliments sur son attitude: "À l’entraînement ça se passait bien. Plusieurs fois il me félicitait, dans son bureau il me disait que j’étais proche du niveau des titulaires."
Aujourd’hui heureux à Montpellier où il compte quatre buts en championnat, le Français pense tout de même que son aventure chez les Phocéens aurait pu mieux se passer. Surtout si Bafétimbi Gomis était resté dans le sud de la France en 2017: "Quand j’arrive, je pense qu’on veut m’associer avec Gomis, sauf qu’au moment où j’arrive il y a un désaccord (…) Ça aurait peut-être été différent avec Gomis parce que nous avons deux profils qui auraient pu être complémentaires."
Pendant longtemps, les Olympiens ont recherché le "grand attaquant" capable d’empiler les buts. Une fonction que Germain ne s’attendait pas vraiment à endosser: "À Marseille ils ont besoin de quelqu’un qui met beaucoup de buts et qui les fasse rêver. Moi, tu regardes mes statistiques, je marque mais je ne vais pas mettre 40 buts par saison. J’ai eu ce statut qui ne m’était peut-être pas destiné." Si l’aventure n’a pas été une grande réussite, Germain a au moins pu réaliser son rêve de jouer avec son club de cœur.