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OM. Gomis: "J'ai été agressé par des supporters à la Commanderie"

Bafétimbi Gomis

Bafétimbi Gomis - AFP

Dans une interview accordée à L’Equipe, Bafétimbi Gomis raconte pourquoi il a quitté l’OM pour Galatasaray cet été. L’attaquant de 32 ans, qui a réussi des débuts tonitruants en Turquie, explique ne pas s’être réellement senti désiré par le club phocéen où une agression par des supporters l’a plus encore poussé vers la sortie.

Le 28 juin dernier, Swansea annonçait avoir vendu Bafétimbi Gomis à Galatasaray, après un prêt d’un an à l’OM et des négociations infructueuses pour prolonger l’aventure de l’attaquant français dans la cité phocéenne. Dans un entretien accordé à L’Equipe, le joueur de 32 ans, qui a d’ores et déjà quatre buts en trois rencontres de championnat, explique pourquoi il a souhaité faire ses valises.

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"Je ne me suis pas senti au cœur du projet"

"J’ai senti une envie de me conserver mais pas une volonté absolue, lance Gomis. Je ne me suis pas senti au cœur du projet. Donc j’ai décidé de partir. Dès le début des négociations, je savais que je ne resterais pas. 1, je n’ai pas senti cette réelle envie de travailler avec moi et 2, on ne me donnait que deux ans de contrat. La rémunération proposée a simplement confirmé ce que je pensais."

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"Cela aurait pu virer à la catastrophe"

L’ancien Stéphanois évoque également pour la première fois "un épisode qui a aussi compté" : "La veille du dernier match de championnat (19 mai), il était 19 heures, je me promenais au centre d’entraînement et je me suis fait agresser par des supporters, venus pour une réunion. On a failli en venir aux mains. Ils ont voulu me taper car ils me reprochaient, entre autres, de faire la panthère, ce qui faisait référence à Saint-Etienne, etc. Sans l’intervention d’un membre du personnel administratif, cela aurait viré à la catastrophe. Même s’il ne faut pas faire d’amalgame, même si c’est une minorité, ce sont de petits signes, comme ça, qui pèsent dans ta réflexion. Ici (à Galatasaray), si tu as marqué vingt buts, que tu es capitaine, que tu as mouillé le maillot comme je l’ai mouillé, ça ne peut pas arriver. Cet épisode m’a blessé."

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JBi