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OM: Lopez répond aux critiques sur son jeu et ses stats

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Deuxième de Ligue 1 avec l’OM avant la quatorzième journée de la saison, Maxime Lopez a accordé un entretien à RMC Sport. Le milieu de terrain de 21 ans a notamment répondu à ses détracteurs, qui lui reprochent son manque de gestes décisifs.

Enfant de la cité phocéenne, Maxime Lopez s’est installé parmi les cadres de l'OM cette saison sous les ordres d’André Villas-Boas. Dauphin du PSG en Ligue 1 avant de défier Toulouse ce dimanche (21h), le milieu de 21 ans s’est confié pour RMC Sport. Sans se cacher, le minot de l’OM a notamment jugé son évolution au sein de son club formateur et en a profité pour faire face aux critiques qui le visent.

Lopez veut être plus décisif

Titulaire à dix reprises cette saison en championnat, Maxime Lopez doit confirmer son retour en grâce après une campagne 2018-2019 compliquée, aussi bien individuellement que collectivement. Quand l’OM a connu une période difficile, le milieu s’est écroulé avec le reste de l’équipe. Mais cette saison, il participe pleinement à son renouveau…enfin presque.

De son propre aveu, l’ancien international Espoirs doit encore améliorer certains aspects de son jeu. Outre la nécessité d’être plus efficace à la récupération, le Marseillais de naissance entend progresser face au but. "J’ai fait trois passes décisives en Ligue 1. Ce n’est pas exceptionnel, mais c’est pas dégueu non plus, juge Maxime Lopez auprès de RMC Sport. On regarde aussi ça aujourd’hui, surtout que je suis à un poste un peu plus offensif cette année."

Problème pour son total de buts, Maxime Lopez préfère délivrer un caviar à un partenaire plutôt que de tenter sa chance. "Le coach (André Villas-Boas) me crie dessus parce qu’il y a des actions où je suis seul devant la cage et au lieu de frapper, je vais faire une passe, avoue celui qui a débuté chez les pros en 2016. C’est en moi, cela a toujours été comme ça. Quand tu fais une passe décisive, tu as l’impression d’avoir marqué avec celui qui a marqué."

"Il ne faut pas dire que je suis nul parce que je fais des passes en arrière"

Maxime Lopez a déjà été ciblé par des critiques sur son manque d’impact dans les duels et son faible apport offensif. Une situation que le jeune joueur tricolore a eu un peu de mal à encaisser, avant de passer outre. "Quand j’entends dire que je ne joue que vers l’arrière… Ça m’a piqué, il n’y a pas de problèmes, je l’assume, lâche le Marseillais. Mais il faut regarder les matchs. Il ne faut pas dire que je suis nul parce que je fais des passes en arrière. Ce n’est pas vrai."

Maxime Lopez réalise un bon début de saison avec l'OM
Maxime Lopez réalise un bon début de saison avec l'OM © Icon Sport

Auteur de débuts remarqués à l’OM, Maxime Lopez a ensuite un peu accusé le coup pendant sa deuxième saison pleine à Marseille. "Je n’ai pratiquement jamais été critiqué lors de ma première saison. La deuxième saison m’a mis un gros coup sur ce qu’est le football de très haut niveau, explique le grand espoir du club phocéen. Je me suis rendu compte qu’il fallait vite prendre du recul. […] Il faut être fort mentalement pour jouer à Marseille. Tu ne peux pas t’imposer à Marseille si tu n’es pas costaud mentalement."

"Je préfère qu’on m’appelle minot plutôt que l’escroc"

Et des ressources mentales, Maxime Lopez entend bien prouver à tout le peuple marseillais qu’il n’en manque pas. Enfant du club, le milieu jouit d’un statut particulier à l’OM. Ses performances sont décortiquées et les attentes s’avèrent très élevées à son sujet. "Peut-être que les gens vont être plus durs avec toi et plus encenser des joueurs qui viennent d’ailleurs. Pour moi, c’est plus dur. Il y a aussi toujours le truc du minot, souligne l’intéressé au micro de RMC Sport. J'ai presque fait 100 matchs en Ligue 1… J’ai fait du chemin. Mais cela ne m’agace pas. Je préfère qu’on m’appelle minot plutôt que l’escroc."

Dimanche contre Toulouse, Maxime Lopez et l’OM tenteront d’enchaîner une troisième victoire consécutive en Ligue 1. A titre personnel, le milieu essaiera enfin de débloquer son compteur buts cette saison.

JGL avec Florent Germain à Marseille