OM-Lorient: pourquoi des supporters du virage Nord n’ont pas encouragé

- - AFP
Il n’y a que les Fanatics qui ont peu donné de la voix. Pour le reste, le Vélodrome a été particulièrement calme ce dimanche lors d'OM-Lorient (1-1). Plusieurs groupes du virage Nord avaient décidé de faire la grève des encouragements, en solidarité avec leurs homologues du virage Sud, fermé après les incidents face à Lyon le mois dernier.
Pour expliquer leur mouvement de contestation, les leaders des associations ont pris la parole avant le match. « Aujourd’hui, c’est le virage Sud qui est fermé. Pourquoi ? Pour rien. Qu’avons-nous fait de mal, à part encourager notre équipe ?, a lancé micro à la main Michel Tonini, des Yankees. Le stade Vélodrome a toujours été un modèle de fête, de passion et sans violence. L’Europe entière nous envie mais pas les dirigeants du football français, qui nous accusent de tous les maux. »
Cataldo : « Ça va être un PSG bis »
« Le football français a été acheté par le Qatar pour par un sou, poursuit Tonini. Et nos dirigeants, qui ne comprennent rien au foot, aidés par trois ministres en mal de notoriété, ont trouvé les responsables : les groupes de supporters. Pour trois malheureuses bouteilles de bière, les supporters sont pris en otage. (…) La vérité, c’est qu’ils ont sauté sur l’occasion parce qu’ils veulent nous détruire. »
Un discours appuyé dans la foulée par Christian Cataldo, des Dodgers : « Ils veulent nous couper la tête complétement. Mais on sait où ça va nous mener. Une fois qu’on sera plus là, les abonnements ne seront plus à 180 euros les gars. Ça va être un PSG bis. La seule différence, c’est qu’à Paris, ils ont une équipe... »