OM-OL: ces autres dérapages pas vus à la télé

La rencontre entre l’OM et l’OL (1-1), ce dimanche, a été marquée par de graves débordements (jets de fumigènes, de bouteilles,…) qui ont conduit à une interruption d’une vingtaine de minutes. Mais d’autres violents incidents n’ont pas été vus à la télévision. RMC Sport vous les raconte.

Des échauffourées aux abords du Vélodrome

Avant le coup d’envoi d’OM-OL, des incidents avaient déjà eu lieu aux abords du Vélodrome entre supporters marseillais et personnes dépositaires de l’autorité publique. Trois individus ont été condamnés à des peines de quatre à six mois de prison, avec une interdiction de stades où joue l’OM pendant deux ans. Deux autres personnes seront jugées pour les mêmes faits le 25 octobre.

Un stadier roué de coups

A la mi-temps d’OM-OL, un stadier a été roué de coups. Après avoir fait descendre un jeune homme qui grimpait sur un grillage, il a été mis au sol et passé à tabac, avant de pouvoir s’enfuir en direction de la pelouse, comme le révèle La Provence. Un jeune homme de 20 ans a été interpellé ce vendredi matin par les enquêteurs de la brigade « violences urbaines et sportives » de la sûreté départementale.

Un supporter de l’OL passé à tabac

Laurent Chanfray, un supporter lyonnais, a fait le déplacement au Vélodrome. A sa sortie du stade, alors qu’il regagnait sa voiture, il a été pris à partie par une quinzaine de pseudo-fans de l’OM, qui l’ont roué de coups. « Les coups sont partis. J’en ai pris plusieurs en plein visage, raconte-t-il dans les colonnes du Progrès. J’ai réellement cru qu’ils allaient me tuer. Après, c’est le trou noir ». Laurent Chanfray, qui souffre de multiples contusions au visage, a passé une nuit en observation à l’hôpital de la Timone et a eu une interruption totale de travail de cinq jours.

L'enquête piétine

Depuis lundi, la police enquête sur les incidents et les débordements qui ont eu lieu dimanche lors de Marseille-Lyon. Si la police a déjà arrêté deux supporters qui ont tabassé un stadier, elle cherche toujours les individus qui ont jeté des bouteilles de bière sur la pelouse du Vélodrome. Car selon nos informations, les policiers éprouvent les pires difficultés à identifier les fauteurs de troubles malgré les images de la vidéo surveillance.

MB