OM-OL : discrétion, excitation… comment McCourt a vécu sa première

Frank McCourt a assisté à OM-OL - AFP
Frank McCourt n’a pas fait comme Jack Kachkar. Pour tous les supporters marseillais, qui n’ont pas oublié le pathétique show du faux repreneur en 2007, c’est déjà rassurant. Le milliardaire américain, qui avait assisté au bouillant France-Allemagne en demi-finales de l’Euro 2016 (2-0), était à nouveau au Vélodrome ce dimanche pour OM-OL. Une première fois pour un match du club marseillais, dont il deviendra bientôt propriétaire, qu’il a vécue avec excitation et discrétion selon ceux qui étaient proches de lui dans les tribunes. Et une soirée assez intéressante au final pour lui, malgré le 0-0.
Assis aux côtés de son épouse et de Margarita Louis-Dreyfus, qui s’apprête à lui revendre l’OM, avec également autour de lui l’avocat Didier Poulmaire, qui gère le dossier depuis le début, et le futur président Jacques-Henri Eyraud, Frank McCourt a beaucoup apprécié l’ambiance du début de match avec l’entrée des équipes devant les tifos déployés par les supporters marseillais, malgré la faible affluence (32 000 spectateurs). Debout au début de la seconde période, à l’écart et peu rassuré par les occasions lyonnaises, il s’est enthousiasmé en fin de match sur la tentative de Clinton Njie.
McCourt et Aulas ont fait connaissance
Frank McCourt a ensuite quitté sobrement et tranquillement le Vélodrome, dans un van noir. Il n’a vu ni les joueurs, ni les journalistes, ne passant pas par les vestiaires mais par une porte dérobée pour montrer qu’il n’est pas encore le boss. Dans quelques semaines, les supporters marseillais compteront sur lui pour redorer le blason de l’OM. Ils ne sont pas les seuls. Même Jean-Michel Aulas, qui l’a rencontré, attend beaucoup du milliardaire américain.
"On a eu une réunion de travail avant le match, a expliqué le président de l’OL sur Canal +. J’ai pu faire sa connaissance et discuter aussi avec le futur président (Eyraud, ndlr). On a pris date pour essayer d’imaginer une collaboration entre deux très grands clubs français, dont le foot français a besoin pour son développement. Un parcours de compétition sur le terrain, mais aussi faire en sorte que le football français, à l’image du football anglais, puisse avoir trois, quatre clubs au-dessus du panier et qui génèrent les revenus dont il a besoin." Un projet d’entente cordiale qui sera certainement mis à l’épreuve.