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OM: Rongier "s’est adapté" à son nouveau poste mais ne se voit pas latéral droit chez les Bleus

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A deux jours du huitième de finale de Coupe de France contre Montpellier, ce vendredi au Vélodrome (21h), Valentin Rongier s’est présenté en conférence de presse. L’occasion pour le milieu de terrain de l’OM de parler de sa nouvelle vie de latéral droit. En écartant la possibilité de concurrencer Benjamin Pavard en équipe de France.

De l’entrejeu au couloir droit. Valentin Rongier s’habitue à changer de secteur depuis le début de la saison avec l’OM. L’habituel milieu de terrain est de plus en plus souvent aligné comme latéral, dans un système à deux ou trois défenseurs centraux. Un nouveau rôle qu’il endosse en alternance avec Pol Lirola, comme il l’a fait lors de la victoire de Marseille à Lens, samedi dernier en Ligue 1 (0-2). De quoi le pousser à travailler en solo à la Commanderie pour prendre ses repères?

"Je suis conditionné pour ça maintenant"

"Je ne bosse pas individuellement, on le fait collectivement, a expliqué le joueur de 27 ans, ce jeudi, à deux jours du huitième de finale de Coupe de France contre Montpellier. On travaille la ligne, la couverture. Vous connaissez la qualité de William Saliba. Parfois il me couvre parce que ça ne fait que quelques mois que je joue à ce poste. Mais je ne défends pas différemment en fonction du joueur que j’ai en face de moi. S’il y a un un-contre-un, je vais essayer de défendre le plus intelligemment possible."

Avec 21 apparitions cette saison (toutes compétitions confondues),le n°21 est un élément essentiel du turn-over initié par Jorge Sampaoli. Mais le fait de changer de position à son âge lui fait-il parfois défaut en cours de match? "Non, ça ne m’arrive pas d’oublier que je suis latéral droit, sourit Rongier. J’estime être suffisamment concentré et puis c’est devenu automatique. C’est quelque chose que je travaille à l’entraînement, ce n’est pas seulement le jour du match qu’on me dit que je vais jouer latéral. Je le sais. Je suis conditionné pour ça maintenant. Et je me suis adapté."

"Ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire"

Une adaptation réussie qui pourrait lui donner envie de se tester en équipe de France, où le poste de latéral droit manque de prétendants derrière Benjamin Pavard. "Non, franchement, je ne suis pas latéral droit, tranche l’ancien Nantais. Je n’ai pas été formé en tant que tel. Et je ne pense pas avoir les qualités athlétiques d’un latéral moderne, surtout en équipe de France, où le latéral prend le couloir. On le voit bien, je le fais rarement avec l’OM, parce que dès qu’on a le ballon, j’essaie de me positionner entre les lignes, ou sur la même ligne que Bouba (Kamara) ou Pape (Gueye) en tant que 6. Donc voilà, ce n’est pas quelque chose que j’ai l’habitude de faire. Après si le coach vient me voir et me dit qu’il aimerait que je prenne plus le couloir, je vais essayer de le faire. Mais pour l’instant, non, ce n’est pas à l’ordre du jour".

Par Alexandre Jaquin avec F.Germain