OM: "Son meilleur poste est numéro 9", Sampaoli fait de Payet un concurrent à Milik

Pas facile de faire des choix pour Jorge Sampaoli. Si l’entraîneur de l’Olympique de Marseille a placé son équipe à la 2eme place de Ligue 1 et en huitième de finale d’Europa Conference League, il semble encore chercher la formule idéale en attaque. La complicité entre ses deux leaders offensifs Arkadiusz Milik et Dimitri Payet ne saute pas toujours aux yeux. A l’image du barrage retour de C4 jeudi sur la pelouse de Qarabag (0-3), le coach marseillais n’hésite pas à titulariser le Réunionnais en pointe, quitte à laisser l’international polonais sur le banc.
"Le plus simple serait de mettre les grands noms sur le terrain mais..."
"Quand on fait le onze, le collectif est plus important que chercher à mettre deux joueurs sur le terrain, même si ce sont deux joueurs importants dans les 30 derniers mètres, a expliqué Sampaoli samedi en conférence de presse, à la veille du déplacement à Troyes en L1. Je pense que le meilleur poste de Dimitri, c'est numéro 9 car il perd un peu ses capacités sur le côté. Il y a un fonctionnement collectif qui est au-dessus que placer deux joueurs sur le terrain. Milik est très important dans la finition."
Dans un système avec un seul attaquant, il n’y aurait donc qu’une place pour deux. Ce n’est pas forcément une bonne chose pour Milik qui a déjà exprimé son désaccord, voire son spleen après certains choix de son entraîneur. "Le plus simple pour moi serait de mettre les grands noms sur le terrain, mais il y a un fonctionnement collectif à trouver", reconnait Sampaoli.
"Il y a de la complémentarité à trouver"
Relancé sur le sujet, le coach olympien a confirmé qu’il réfléchit d’abord à l’équilibre de l’équipe avant de cocher le nom de Payet ou Milik sur son onze de départ : "Quand ils jouent tous les deux, Payet passe sur le côté gauche. La réalité, c'est qu'il y a des moments sans ballon. Il y a beaucoup de moments à prendre en compte. Par exemple, Qarabag jouait à six derrière donc ils étaient en supériorité numérique quand on attaquait. Il faut travailller ça et prendre en compte ces situations. Dans ma tête, je ne pense jamais à un seul joueur mais à un fonctionnement plus global. On peut ne pas être d'accord avec moi, mais il y a de la complémentarité à trouver." On surveillera encore avec attention sa compo dimanche après-midi avant le coup d'envoi de l'opposition face à Troyes, au stade de l'Aube.