OM: Villas-Boas ne tremble pas face aux "jeux de paroles" d’Aulas

OL-OM est déjà lancé. Et c’est Jean-Michel Aulas qui a fait monter la température ce vendredi à cinq jours du quart de finale de Coupe de France, mercredi soir au Groupama Stadium. Dans un entretien au Dauphiné Libéré, le président des Gones n’épargne pas son rival. Après avoir chargé l'Olympique de Marseille sur ses soucis financiers ("Je remercie l’OM de me donner l’occasion de dire qu’ils sont complètement en dehors des clous du fair-play financier, avec la bénédiction de la DNCG"), JMA a rappelé combien il n’avait pas aimé l’atmosphère du match aller au Stade Vélodrome.
"Je ne vous fais pas de dessin mais j’estime que le match de championnat à Marseille s’est déroulé dans des circonstances qui n’honorent ni la Ligue, ni la Fédération et encore moins l’OM. Nous avons été victimes de brutalité, d’agressions, d’erreurs d’arbitrage et de la VAR. Le tout dans un climat insoutenable."
"Pas la chose la plus importante du monde"
Des propos qui sont évidemment très vite tombés dans les oreilles des Marseillais. Si Morgan Sanson a botté en touche, André Villas-Boas a été un peu plus bavard.
"Je ne peux pas dire grand-chose, a d’abord indiqué le coach portugais en conférence de presse à la veille de la réception du TFC. C'est le président d'un autre club qui veut faire des jeux de paroles avec les autres clubs. Le Paris Saint-Germain aussi était visé par le fair-play financier. Peut-être qu'il va parler d'eux, je ne sais pas. De toute façon, ce n'est pas la chose la plus importante du monde. Il a tout fait pour changer ce match à jeudi, mais on jouera mercredi."
Le club lyonnais s'était fendu d'un communiqué pour protester contre la tenue de ce quart de finale trois jours après le choc PSG-Lyon, dimanche soir en clôture de la 24e journée de Ligue 1.