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OM: visé par des banderoles, Gomis veut rencontrer les supporters

Gomis aimerait discuter avec les supporters marseillais après avoir été l'objet de plusieurs banderoles contre Nancy (3-0).

Gomis aimerait discuter avec les supporters marseillais après avoir été l'objet de plusieurs banderoles contre Nancy (3-0). - AFP

Buteur face à Nancy dimanche lors du large succès de l’OM (3-0), le capitaine olympien, Bafétimbi Gomis, a réagi sur les banderoles déployées à son encontre au Vélodrome. L’ancien Lyonnais aimerait discuter directement avec les supporters.

Gomis a laissé éclater sa joie. A dix minutes de la fin contre Nancy (3-0), après avoir offert le deuxième but à l’OM. « Bien content d’avoir marqué », le capitaine marseillais est revenu sur sa célébration. Une explosion de joie contre les grillages des tribunes. Comme pour montrer à son public qu’il pouvait encore marquer.

« Je préfère laver le linge sale en famille »

« Je n’avais pas d’esprit revanchard vis-à-vis du public, a d’abord expliqué Gomis. Bien au contraire, avec l’expérience que j’ai aujourd’hui, je tiens à les remercier parce que je pense qu’ils m’ont aidé à mettre ce but qui n’était pas évident. C’est pour ça que j’ai mis beaucoup de hargne dans ce but. »

Aussi, peut-être, parce que des banderoles le visaient directement en tribunes. « Je ne vais pas parler et dire mon ressenti ici, a avancé Gomis après le match. Je préfère laver le linge sale en famille. Je pense que ce sont des paroles que j’ai pu dire sur mon club formateur qui ont été mal interprétées. »

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Une demande exprimée auprès de Jacques-Henri Eyraud et de Rudi Garcia

Donc, pour assainir les relations, l’ancien Stéphanois a une solution. « J’ai demandé au président et au coach de pouvoir rencontrer les responsables des supporters pour discuter. […] Ils ont une place importante. Nous, joueurs, on est malheureusement tous de passage, seuls les supporters restent. Donc ils ont une part importante. »

Sans pour autant autoriser les débordements selon l’attaquant. « Des fois, quand ça va un peu plus loin, j’ai une famille dans le stade et tout ça, c’est bien de pouvoir en discuter et de régler ce malentendu. » Affaire à suivre.

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Fl.P.