Pas de rouge pour Singo mais Harit expulsé lors d’OM-PSG… l’incompréhension de Daniel Riolo sur l’arbitrage

Comme beaucoup, Daniel Riolo n’a pas compris pourquoi Wilfried Singo n’avait pas été expulsé pour sa semelle dans le visage de Gianluigi Donnarumma, mercredi lors de Monaco-PSG (2-4). Dans l’After, l’éditorialiste RMC explique pourtant qu’il n’apprécie pas vraiment l’attribution de carton rouge en début de match. Il estime cependant qu’un joueur qui en a blessé un autre n’a pas sa place sur le terrain. Selon lui, Singo devait davantage être expulsé mercredi qu’Amine Harit lors du dernier choc entre l’OM et PSG (0-3), le 27 octobre dernier. Le milieu marocain avait reçu un rouge direct pour une semelle dans le ventre de Marquinhos. Un choix très contesté de l’arbitre François Letexier… qui était au sifflet mercredi lors de Monaco-PSG.
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"Si le gars sur qui tu as fait faute quitte le terrain, tu ne dois plus être sur le terrain"
"Je suis anti-carton rouge, je déteste les cartons rouges, j’aimerais que ce soit réservé à des cas extraordinaires", explique-t-il. "Je n’aime pas, surtout quand ça vient en début de match, ça flingue un match, ça dénature le match. Dans ce cas précis, c’est un peu en début de match mais pour moi, il y a vraiment une forme de limite – et ce n’était pas le cas à Marseille –: si le gars sur qui tu as fait faute quitte le terrain parce qu’il est amoché et ne peut pas continuer ça doit être un indice majeur que tu ne dois plus être sur le terrain et qu’il y a carton rouge."
"C’est pour ça que j’étais contre le carton rouge au Vélodrome", reprend-il. "OK, il (Marquinhos, qui avait repris sa place) a la cicatrice mais je ne donnais jamais de la vie carton rouge au Vélodrome. M.Letexier était arrivé (et avait mis rouge), c’était immédiat. Mais là, ce soir..."
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Un avis plutôt partagé par Walid Acherchour. "Il y a un manque de cohérence", regrette le membre de l’After Foot. "Amine Harit, je trouvais qu’il ne pouvait pas voir Marquinhos (sur l’action du rouge). Tu voyais qu’il ne voulait pas toucher Marquinhos. Là, Singo est au duel, tire, Donnarumma arrive rapidement et sur le saut, il (Singo) ne peut pas faire autrement."