PSG: "je ne vais pas rester tous les jours à la maison", Verratti assume ses sorties nocturnes

Marco Verratti (30 ans), sa technique délicieuse, ses cartons jaunes réguliers… et son goût pour la vie nocturne. Le milieu de terrain italien a laissé un peu de cette image à Paris au moment de quitter le club cet été pour Al-Arabi (Qatar) après onze passés au PSG. Dans une interview à L’Equipe, l’international italien (55 sélections, 3 titres) assume son goût pour les restaurants ou les virées en boite de nuit et rappelle qu’il ne s’en cachait pas.
"Il y a des joueurs qui se cachent, moi j'ai toujours assumé"
"C'est ma façon d'être", confie-t-il. "Pour moi, le foot a toujours été un jeu. Après, j'ai une vie. Les plaisirs que je prenais c'était aller au resto, prendre un verre de vin quand il n'y avait pas d'entraînement."
"Il y a des joueurs qui se cachent, moi j'ai toujours assumé, dans la vie comme sur les terrains. Je pense que les gens m'aiment un peu aussi pour ça: ils voient que je suis normal. Je savais les moments où je pouvais manger avec mes amis, sortir en boîte quand j'étais plus jeune. J'ai passé onze ans ici, c'est normal que les gens m'aient croisé plus que d'autres. Je ne vais pas rester tous les jours à la maison."
Le joueur le plus titré de l’histoire du PSG (30) assure en revanche que ses écarts n’ont jamais impacté ses performances. "J'ai toujours été très professionnel", lance-t-il en rappelant avoir eu la confiance de tous les entraîneurs qui se sont succédé sur le banc parisien, malgré la forte concurrence à son poste. "Je n'ai jamais été en retard d'une minute à un entraînement en onze ans", ajoute-t-il.
Il justifie aussi ses blessures plus récurrentes par la longueur de sa carrière professionnelle, débutée il y a près de quinze ans. En janvier dernier, Verratti avait confié avoir été "gêné" par les échos sur son hygiène de vie.
"Cette réputation m'a gêné car, la plupart du temps, ce n'était pas vrai", avait-il déclaré dans France Football. "Quand tu es journaliste, tu dois faire les choses avec honnêteté. Si c'est vrai, je prends mes responsabilités, comme ç'a été le cas beaucoup de fois. Mais on m'a fait passer pour quelqu'un qui sortait tous les soirs. A la fin, ça n'allait pas."