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PSG: "Je pars avec zéro amertume", Leonardo beau joueur après sa mise à l'écart

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Ecarté de ses fonctions de directeur sportif du PSG au soir de la 38e journée de Ligue 1 fin mai, Leonardo sort du silence dans les colonnes de L’Equipe. Le Brésilien tient un discours élégant et sans aigreur envers son aventure parisienne.

Leonardo directeur sportif du PSG, un acte II qui s’est terminé avec des faux-airs de drame. Alors que le PSG célébrait son dixième titre de champion de France et surtout la prolongation de contrat de Kylian Mbappé au soir de la 38e journée de Ligue 1, et d’une victoire face à Metz (5-0), le Brésilien apprenait son licenciement de la bouche de Nasser Al-Khelaïfi. Mais pas de quoi nourrir de l’aigreur chez l’ancien joueur de l’AC Milan qui a tenu, dans les colonnes de L’Equipe, un élégant discours d’au revoir au club parisien.

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"Certaines choses qui se disent en interne doivent rester en interne. C'est ce que j'ai vécu avec le club. Quand on veut se séparer de vous, il n'y a pas de bonne manière de dire que c'est fini", assure Leonardo qui n’a pas souhaité de communication officielle sur son départ. "On en a parlé avec le club. Sans doute est-ce ma manière d'être, mais je trouve toujours un peu pathétique de dire "merci beaucoup, au revoir..." Ce n'était pas important de faire un communiqué", juge-t-il.

Leonardo remercie le Qatar

Démis de ses fonctions fin mai, Leonardo semble avoir senti le coup venir après l’élimination douloureuse en 8es de finale de la Ligue des champions face au Real Madrid : "Quand il y a une défaite importante comme celle du Real Madrid, en Ligue des champions, cela suscite toujours une émotion énorme. Mais je ne veux retenir que le positif. (…) Je pars avec zéro amertume ! Honnêtement, zéro ! Après, j'ai ma vision. Mais ce n'est pas le jour de s'épancher. C'est celui de remercier le Qatar et Paris de m'avoir offert cette opportunité. Et je ne le fais pas par démagogie."

Un Leonardo beau joueur et qui dresse un bilan positif de ses deux aventures parisiennes dans le costume de dirigeant : "On aurait pu mieux faire, on peut toujours mieux faire. Mais j'ai vécu deux étapes très claires. La première, en 2011, était celle de la construction. On partait d'une feuille presque blanche. Mais là, c'était différent. On a eu l'opportunité de faire quelque chose d'exceptionnel et c'est pour ça que je me dois de remercier le Qatar. J'ai vécu quelque chose de très intense."

MI