PSG, l’exemple qui doit inquiéter Ben Arfa : "Banega a mis six mois à accrocher une place de titulaire"

Hatem Ben Arfa - AFP
Timothée Kolodziejczak, Unai Emery est-il un entraîneur qui analyse beaucoup ce qui se fait à l’entraînement ?
Oui, c’est vrai qu’il regarde la performance des joueurs à l’entraînement et essaye de voir s’ils sont bien physiquement. Ça fait la différence quand il fait son groupe. Donc si Hatem n’est pas dans le groupe actuellement, c’est qu’il n’est pas au top physiquement ou bien qu’il n’est pas comme voudrait le coach au niveau de l’état d’esprit. Peut-être qu’il fait comme à Séville.
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Y a-t-il eu un cas similaire à celui de Ben Arfa à Séville ?
La première année, quand je suis arrivé, Ever Banega était parfois hors du groupe. Il avait beau être une grosse recrue, le coach a attendu qu’il se remette au point physiquement. Il a mis au moins six mois à accrocher une place de titulaire, parce qu’il revenait à l’époque d’Argentine et qu’il avait du poids en trop. José Antonio Reyes, l’enfant du club (2000-2004 puis 2012-2016, ndlr) était parfois hors groupe également. Donc voilà, il ne fait de cadeau à personne et pour lui, les meilleurs vont jouer. Avec lui, il ne faut jamais se relâcher.
Quelles sont ses exigences pour les tâches défensives ?
C’est vrai qu’il est pointilleux sur l’aspect défensif. Nous, à Séville, on le travaillait énormément et pour le moindre détail, si un joueur se plaçait mal ou ne défendait pas comme il le voulait, il reprenait l’exercice et on recommençait à zéro. C’est quelqu’un de minutieux, qui s’attache beaucoup aux détails.
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Malgré tout, Unai Emery n’est pas rancunier ?
Non, il ne l’est pas. On peut avoir une engueulade, se dire les choses, et le lendemain il a oublié.