PSG: Larqué ne croit pas aux promesses de Nasser Al-Khelaïfi

"C’est reparti pour un tour ! Il n’a pas changé de discours." Visiblement, Jean-Michel Larqué n’a pas du tout été convaincu par les récentes interviews de Nasser Al-Khelaïfi. Que ce soit dans les colonnes du Parisien, de Marca en Espagne ou de la Gazzetta dello Sport en Italie, le président du PSG a martelé le même message : "la fin des paillettes" et un changement de stratégie pour un retour à "la réalité".
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"Il a perdu la main"
"C’est exactement ce qu’il racontait ces dernières années. Il continue de mentir. Ce sont les joueurs qui continuent de décider", a réagi Jean-Michel Larqué ce mercredi dans l’émission "Rothen s’enflamme" sur l'antenne de RMC. "Il nous prend pour les perdreaux de l'année quand le même jour il dit qu’il y a aucune corrélation entre la prolongation du contrat de Kylian Mbappé et le départ de Leonardo. Il a décidé que ce serait différent la saison prochaine mais ce serait bien d’en discuter avec un entraîneur qu’il n’a toujours pas désigné. Il a aussi dit qu’il n’avait jamais été en contact avec Zinedine Zidane. Il aurait pu le dire dès le premier jour. Il a attendu que l’affaire soit quasiment enterrée", a insisté le membre de la Dream Team RMC Sport.
Il estime aussi que Nasser Al-Khelaïfi a "perdu la main" et que ses paroles devront vite se traduire en actes pour donner une nouvelle impulsion au PSG, toujours accroché à son rêve de Ligue des champions. "Les joueurs ont déjà anticipé ce qui allait se passer. Paredes, Kurzawa, Draxler… ils veulent tous rester. On va voir si Nasser Al-Khelaïfi va véritablement expurger du PSG ceux qui n’entrent pas dans le projet", a-t-il conclu.
Jérôme Rothen, lui, a plutôt pris la défense du président parisien : "Je le crois. Je lui ai reproché tout au long de l'année de ne pas parler. Il a fait le choix du recul, mais l'erreur est humaine. Oui, ça s'accumule. En effet, il a déjà eu des paroles en 2016 et 2019, mais il est capable de se remettre en question. Ça a démarré avec le départ de Leonardo et l'arrivée de Luis Campos. Des décisions seront certainement prises dans le vestiaire. Si ça bouge d'ici fin août, avec le départ de certains joueurs, on pourra dire que Nasser Al-Khelaïfi avait peut-être raison. Je n'ai pas envie de le traiter de menteur."