PSG-OM: ce que dit le règlement sur le penalty polémique pour une main de Rongier

Le "Classique" entre le PSG et l'OM (2-1) a été marqué par plusieurs décisions arbitrales controversées. Après consultation du VAR avant la pause, François Letexier a donné un penalty aux Parisiens pour une faute de main de Valentin Rongier. Une décision qui apparaît injuste pour le clan phocéen.

Une décision polémique. Kylian Mbappé a marqué sur penalty le but de la victoire du PSG, face à l'OM dimanche (2-1) lors de la 32e journée de Ligue 1. La faute sifflée avant la mi-temps par François Letexier pour une main de Valentin Rongier dans la surface est difficile à avaler pour les Phocéens.

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Si Jorge Sampaoli ne veut pas commenter les décisions arbitrales, son président Pablo Longoria n'a pas affiché les mêmes réserves. "Je suis surpris par beaucoup de décisions. Si on a le VAR, c'est pour éviter ce type d'erreurs arbitrales, a regretté le dirigeant espagnol au micro de Prime Vidéo. C'est difficile d'accepter une décision que tout le monde a vu."

Pablo Longoria a souligné des faits : le ballon a d'abord touché la cuisse de Valentin Rongier avant d'entrer en contact avec la main, ou plutôt le coude. Dans un premier temps, François Letexier n'a pas jugé bon de siffler faute sur ce ballon piqué de Neymar. Mais l'assistance vidéo est intervenue, et après consultation des images, l'homme au sifflet est revenu sur sa décision.

Une main n'est pas toujours synonyme de faute

Diffuseur de la partie, Prime Vidéo avançait aussi que le VAR a sans doute réalisé une erreur en montrant de mauvais angles à l'arbitre, qui n'aurait pas forcément pu voir le premier contact avec la cuisse, au contraire des téléspectateurs. La règle stipule que l'arbitre ne doit pas sanctionner "les mains ou bras d'un joueur réalisés juste après un contact du ballon avec une autre partie de son corps". D'autres éléments sont aussi à prendre en considération: "La position du bras ou de la main du joueur doit être jugée en relation avec le mouvement du corps dans la situation examinée."

"L'arbitre n'avait pas sifflé main. Sans l'arbitrage vidéo, il avait décidé de laisser jouer cette action. Quelqu'un à des kilomètres lui dit: 'attention, il y a peut-être quelque chose'. Il prend la mauvaise décision au final car la main est involontaire. Ce n'était pas une erreur manifeste, il fallait jouer", a noté Kevin Diaz après la rencontre dans l'After Foot.

Néanmoins, il faut préciser que Gerson touche lui aussi de la main le ballon, une fois dévié par Valentin Rongier, même si François Letexier semble avoir bien sifflé pour une faute du Français. En mars 2021, l'International Board, qui régit le football, avait modifié le règlement concernant les fautes de mains. "Les membres de l'IFAB confirment que tout contact de la main ou du bras d'un joueur avec le ballon n'est pas une infraction", avançait l'institution, laissant ainsi plus grande interprétation aux arbitres: "Un joueur est considéré comme ayant rendu son corps anormalement plus grand lorsque la position de sa main, ou de son bras, n'est pas justifiée par le mouvement du corps du joueur pour cette situation spécifique."

La distance entre les deux joueurs impliqués dans l'action doit aussi être prise en compte. Et là encore, cette notion aurait pu sauver les Phocéens. "La distance entre Neymar et Rongier est si faible que je ne vois pas comment Rongier aurait pu écarter délibérément les bras", souligne l'ancien Saïd Ennjimi dans L'Equipe.

Le penalty sifflé n'a pas été le seul fait arbitral de la soirée, avec également un but refusé pour l'OM, après consultation du VAR, pour une position de hors-jeu de William Saliba, à la reprise d'un coup franc de Dimitri Payet. Toujours deuxième au classement, l'OM va devoir oublier ce "Classique" dès ce mercredi, avec la réception de Nantes (21h).

GL