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PSG-OM: ces bizuths marseillais à l’épreuve du Parc

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Privé de ses supporters au Parc des Princes, l’OM défiera le PSG dimanche (21h) avec un groupe dont près de la moitié des joueurs n’a jamais disputé ce choc si spécial de L1. Inconvénient pour les uns, cette inexpérience peut aussi avoir du bon face à l’ogre parisien.

C’est l’un des autres effets de l’exode massif des stars marseillaises cet été. Le choc de la L1 entre le PSG et l’OM dimanche (21h) sera une première pour près de la moitié de l’effectif marseillais. Alors que les Gignac, Ayew ou Fanni, « marseillais de cœur », n'hésitaient pas à aller à l'encontre des micros et des caméras pour faire monter la pression, le soufflé est retombé dans un effectif largement rafraichi cet été. Certains très jeunes vont découvrir ce choc. D'autres, étrangers, n'ont qu'une vague idée de ce que peut représenter un PSG-OM en Ligue 1, et surtout dans l'esprit des supporters marseillais.

« Je sais que c'est un match important mais j'avoue que je ne maîtrise pas à 100% la rivalité entre le PSG et l'OM puisque je n'ai jamais joué ce match », avoue, gêné, Javier Manquillo, recrue espagnole pas encore imprégnée de cette rivalité historique. Une position qui tranche avec la soif sincère des Gignac and co d'accrocher le PSG et qui était ancrée dans leur quotidien par le biais de leur entourage qui vivait dans la région.

Michel : « Quand j’étais à Madrid, je jouais le Clasico deux fois »

S’ils ne pourront pas compter sur le soutien de leurs supporters au Parc des Princes, les néo-Marseillais ont tout de même été mis au parfum par quelques « locaux ». Steve Mandanda en premier lieu. Cette semaine, le capitaine a d’ailleurs pris la parole dans le vestiaire pour sensibiliser ses coéquipiers, bizuths des PSG-OM. Le capitaine a exhorté ses troupes à un sursaut d'orgueil et de fierté. Si besoin, Rémy Cabella ou Romain Alessandrini, régionaux de l’étape, peuvent l’aider. « C’est un match à part, rappelle Alessandrini. On peut se révéler et on va tout faire pour aller gagner là-bas. La plupart des joueurs sait à quel point ce match est important autant pour Paris que Marseille. »

Pour Michel, cette ignorance à l’approche du choc de la L1 a du bon. « Le fait que certains joueurs ne soient pas imprégnés par cette rivalité peut être positif, souligne l’entraîneur marseillais. Ils joueront avec moins de pression. Quand j’étais à Madrid, je jouais deux fois le Clasico (face à Barcelone, ndlr) : une fois dans ma tête, une fois sur le terrain. » L’Espagnol vise plus loin : « c’est un match pour se retrouver et repartir de l’avant ». Lassana Diarra, qui découvre la L1 et disputera son premier Classique à 30 ans, abonde : « ça peut nous permettre de prendre confiance ».

NC avec FGe