PSG-Rennes: banderoles, tribune vide... le CUP a manifesté sa colère au Parc des Princes

En colère, les supporters du Collectif Ultras Paris. Comme attendu, le groupe de supporters du PSG n'a pas fait dans la demi-mesure pour exprimer son profond désaccord avec la politique du club parisien vendredi, lors de la réception du Stade Rennais au Parc des Princes, en ouverture de la 24e journée de Ligue 1.
Les Ultras du virage Auteuil ont déserté leur tribune durant la première demi-heure de la rencontre. Ils avaient aussi décidé de ne pas encourager les partenaires de Kylian Mbappé jusqu'à la pause. Un immense drapeau noir a également été agité ne première période. C'est dans cette ambiance morose que les Parisiens ont débuté ce match, après avoir découvert une banderole, en guise de message adressé à la direction: "Notre patience à des limites."
"Leonardo: l'heure de dégager?"
D'autres ont été déployées en fin de première période : "Une mi-temps pour prouver notre mécontentement, combien en faut-il prouver votre engagement", "Marquinhos l'exemple à suivre", "Leonardo: l'heure de dégager?" "Une mi-temps pour prouver notre mécontentement, combien en faut-il prouver votre engagement", "Respecter la section féminine!", "Aminata Diallo on te soutient fort", 'Kaïra (sic) Hamraoui, à qui le tour?" 'Une formation délaissée, une discipline à désirer, des mercenaires surpayés."
Ces actes de protestations sont consécutifs au gros coup de gueule lancé par le CUP lundi, au lendemain de la victoire à Lille et surtout à une semaine du choc face au Real Madrid en Ligue des champions.
Dans un communiqué, les habitués du Virage Auteuil avaient dézingué la direction du PSG mais aussi les joueurs: "Depuis trop longtemps maintenant le club nous offre un visage que nous ne supportons plus, dénonce le CUP. Le visage d’un club qui se veut marque mondiale, obnubilé par les ventes de maillots, au point d’en oublier ses couleurs. Le visage d’un club qui empile les stars comme un enfant trop gâté, sans souci de cohérence sportive. Le visage d’un club qui rêve tellement grand qu’il donne l’impression que la saison commence en février et qu’il méprise les trophées nationaux. Nous ne reconnaissons plus notre club. Aujourd’hui, notre patience a atteint ses limites!"
"En colère", le CUP avait pointé du doigt une "gestion sportive incompréhensible", "les différents passe-droits" accordés à certaines stars, les "changements incessants d’entraîneurs", la gestion des jeunes et des équipes féminines… Des mots aux actes, les ultras parisiens ont fait un retour remarqués dans les tribunes du Parc.