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PSG: Sarabia, pourquoi ça ressemble à une bonne affaire

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Le PSG a officialisé ce mardi la signature de Pablo Sarabia, sa première recrue estivale. Le milieu offensif espagnol sort de la meilleure saison de sa carrière avec Séville et présente l'avantage de ne pas être très onéreux.

Le coup malin de ce mercato? Le Paris Saint-Germain a officialisé mardi la signature pour cinq ans de Pablo Sarabia, en provenance du Séville FC. Première recrue parisienne de ce marché estival, le milieu offensif espagnol de 27 ans s'est engagé pour cinq ans. A priori, il n'arrive pas avec un statut de titulaire. Il devrait néanmoins être un remplaçant intéressant pour Thomas Tuchel, d'autant que la précédente Ligue des champions a montré qu'un banc de qualité pouvait faire la différence.

Des prestations remarquées en Liga

Arrivé à Séville en 2016, Pablo Sarabia sort de la meilleure saison de sa carrière. En 33 matches de championnat espagnol, il a inscrit 12 buts et délivré 13 passes décisives. Cela fait de lui le meilleur passeur de la saison, à égalité avec Lionel Messi. En Ligue Europa, où il a atteint les huitièmes de finale, il compte 2 buts et 1 passe décisive.

Un joueur qui ne coûte pas cher

Restreint dans ses dépenses par le fair-play financier, le Paris Saint-Germain ne peut casser sa tirelire à chaque transfert. D'autant qu'il doit considérablement se renforcer en nombre, en particulier dans le secteur du milieu de terrain après le départ de Moussa Diaby. Pablo Sarabia représentait donc une opportunité très intéressante, pour 19,5 millions d'euros. Il semblerait qu'un accord sur un transfert direct, afin d'étaler les paiements, ait été négocié avec le club andalou, alors que la clause libératoire était de 18 millions d'euros. Mais à payer directement. L'Espagnol aura donc l'avantage de ne pas avoir la pression du prix de son transfert.

Une polyvalence opportune pour le banc

Formé au Real Madrid, comme de nombreux talents ibériques qui se sont finalement révélés sur le tard, Pablo Sarabia sait jouer à plusieurs postes. À Séville, sous les ordres de Pablo Machín qui aime les systèmes à trois arrières centraux comme Thomas Tuchel, il a principalement évolué en tant que milieu offensif axial. Il se trouvait alors en soutien d'un ou deux attaquants. Il n'est ainsi pas étranger à la réussite de Wissam Ben Yedder, auteur de 30 buts toutes compétitions confondues. Parfois, il s'est aussi retrouvé sur le côté droit afin de rentrer sur son pied faible. Et avant cela, il était aussi simplement positionné comme ailier gauche voire latéral. Un profil idéal pour le banc, d'autant qu'il a appris à être plus travailleur sur le terrain au fil des années.

Un environnement propice

Le risque de souffrir d'un mal du pays devrait être atténué. Pour s'acclimater au sein du vestiaire du champion de France, Pablo Sarabia peut s'appuyer sur de nombreux joueurs hispanophones tels que Edinson Cavani, Angel Di Maria et, surtout, son compatriote Juan Bernat.

Un professionnalisme salué

En septembre dernier, le quotidien El Mundo décrivait la natif de Madrid comme un "talent mature" qui a su obtenir la confiance de plusieurs entraîneurs à forte identité comme Jorge Sampaoli et Eduardo Berizzo. Il laisse un bon souvenir dans son ancien club, qui a prévu de lui rendre hommage lors d'une conférence de presse et qui s'est fendu d'un message pour saluer ses 151 apparitions officielles: "Le Séville FC tient à remercier pour l'excellent travail accompli, (...) ainsi que l'énorme professionnalisme dont il a fait preuve à tout moment".

Julien Absalon