
PSG: sous pression, Galtier peut-il réussir à remotiver ses joueurs?
En s’inclinant face à l’OL, dimanche en clôture de la 29e journée de Ligue 1 (0-1), Paris a perdu pour la huitième fois en dix-huit matchs depuis le début de l’année 2023 (toutes compétitions confondues). Pire, ce revers représente la deuxième défaite consécutive à domicile sans marquer le moindre but, après avoir perdu contre Rennes avant la trêve internationale (0-2). Une première sous l’ère QSI. Depuis plusieurs semaines Paris est méconnaissable sur le terrain. Beaucoup de joueurs évoluent en deçà de leur niveau. Une baisse de motivation qui trouve sans doute son origine dans l’élimination en 8e de finale de la Ligue des Champions par le Bayern Munich.
Après la défaite contre Lyon, Christophe Galtier expliquait qu’il allait avoir une discussion avec ses joueurs. Objectif: remobiliser tout le monde. Ce n’est pas la première fois que l’entraîneur parisien essaye ces dernières semaines. Dans les jours qui ont suivi l’élimination à Munich, le coach de 56 ans avait rassemblé ses joueurs dans le vestiaire du Camp des Loges pour insister sur l’importance de bien finir la saison, sans banaliser le titre de champion de France. Vraisemblablement, beaucoup de joueurs n’ont pas entendu le message. Il y a moins de qualité dans les séances d’entraînement. Certains sont moins investis.
Galtier: deux matchs pour redresser la barre?
Un contexte qui peut expliquer les deux dernières défaites des champions de France. Les joueurs, très expérimentés pour certains, ont une responsabilité dans ce délitement. La question de savoir si Christophe Galtier a la capacité de redresser la barre est désormais centrale. S’il n’est pas menacé dans l’immédiat, comme l’indiquait RMC Sport dès la fin du match face à l’OL, c’est d’abord parce qu’il n’y a pas d’alternatives disponibles sous la main. Galtier a maintenant deux matchs pour redresser la barre, à Nice (samedi) et contre Lens (le 15 avril). Si le club de la capitale venait à trébucher, le titre de champion de France pourrait être en danger, tout comme le poste du technicien marseillais.