PSG: un système à quatre attaquants? Oui si "Tout le monde court", prévient Bernat

Dans "Rothen Régale" sur RMC, Juan Bernat estime "possible" pour le PSG de jouer avec quatre attaquants en même temps. Le latéral espagnol estime toutefois que l'ensemble des joueurs doivent "s'impliquer" pour assurer l'équilibre défensif de l'équipe.

Un quatuor offensif avec Angel Di Maria, Kylian Mbappé, Mauro Icardi et Neymar est-il viable pour le PSG? C'est l'une des grandes interrogations de la saison, compte tenu de la forme éblouissante des deux Argentins et des statuts du champion du monde français et de l'attaquant star brésilien. Cette configuration a été testée pour la première fois par Thomas Tuchel, pendant près d'une demi-heure lors de la seconde période du match nul arraché contre le Real Madrid (2-2).

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Invité vendredi soir de Rothen Régale sur RMC, trois jours après cette rencontre, Juan Bernat estime qu'un système à quatre attaquants peut être une option tactique crédible. À condition que les joueurs soient suffisamment impliqués: "Oui, c'est possible. Alors c'est vrai qu'il faut rechercher l'équilibre de l'équipe. Quand vous jouez avec quatre purs attaquants, c'est difficile de défendre. Et quand vous n'avez pas le ballon, c'est compliqué. Lorsque vous jouez contre les grandes équipes, elles peuvent vous faire du mal".

"Tout le monde doit travailler"

"C'est vrai que si tu as le ballon la plupart du temps, tout va bien. C'est mieux pour tout le monde et nos attaquants peuvent faire des différences", ajoute le latéral espagnol de 26 ans, qui assure personnellement ne pas avoir de préférence. "Pour moi, ça ne change pas grand-chose de jouer avec trois ou quatre attaquants, si tout le monde court pour l'équipe", estime-t-il.

Juan Bernat réitère néanmoins son avertissement, prenant exemple sur la prestation compliquée du 26 novembre au Santiago-Bernabéu: "Une équipe, c'est onze joueurs et tout le monde doit travailler pour l'équipe. C'est comme ça qu'on trouve cet équilibre. On le voit dans les grands matchs, il faut que tout le monde s'implique dans le travail défensif. Sinon, c'est difficile de gagner contre les grandes équipes. On l'a vu contre le Real".

En fin de compte, Juan Bernat compte sur Thomas Tuchel pour trouver la bonne formule: "C'est le boulot de l'entraîneur de prendre ces décisions. Il doit choisir la meilleure option pour l'équipe".

JA avec Jean-Louis Tourre