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Rachat de Nancy - Rousselot: "On a repris notre liberté"

Jacques Rousselot

Jacques Rousselot - AFP

Jacques Rousselot, le président de l’ASNL, a laissé entendre ce mercredi que le dossier du rachat de Nancy par des investisseurs chinois avait désormais peu de chance d’être finalisé.

Jacques Rousselot n'a toutefois pas officiellement voulu écarter cette piste, "absolument pas", selon ses propres termes, lâchés en conférence de presse à l'issue de la victoire de ses joueurs dans le derby lorrain face à Metz (4-0). "On avait trouvé une possibilité de reprise il y a quelques semaines voire quelques mois. Le compromis (de vente) est passé et il n'y a pas de dédit (pénalités, ndlr). Il s'achevait le 14 novembre, donc on a repris notre liberté", a ensuite explicité le patron de l'ASNL.

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La date du 30 novembre avait pourtant été évoquée comme date butoir pour la vente, après un délai de deux semaines accordé mi-novembre pour permettre aux fonds d'être transférés, et pendant lequel les deux parties avaient décidé conjointement d'un "silence radio".

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Rousselot garde la main… et parle à la 3e personne

"On reprend chacun notre liberté, point-barre", a répété M. Rousselot, qui n'a pas non plus voulu indiquer s'il travaillait désormais sur d'autres projets de reprise: "Ça ne veut rien dire du tout". "Jacques Rousselot est à la tête de l'ASNL et il va continuer à gérer le club comme il l'a géré depuis 23 ans. Il va peut-être continuer encore quelques mois ou quelques années. La vie réserve des surprises et je ne peux pas vous dire de quoi sera fait demain", a-t-il conclu avant de s'éclipser.

Si l'échec de ce dossier se confirmait, ce serait un nouveau coup dur pour Rousselot, bientôt 67 ans, qui avait mis en vente son club dans l'optique de succéder à Noël Le Graët à la tête de la Fédération française de football. Ce dernier, dont il était très proche, lui avait même laissé entendre qu'il l'adouberait... avant de finalement changer d'avis et de briguer un nouveau mandat en mars prochain. "Il m'avait semblé qu'il arrêtait, j'étais un peu dans la confidence puisque je devais lui succéder. Je suis très affecté par la situation", a ainsi lâché Rousselot quelques jours avant l'annonce de la candidature de Le Graët le 11 novembre.

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Avec AFP