Reims-Bordeaux: après la claque, Petkovic ne veut pas abdiquer et critique l'arbitrage

La pression sur les épaules de Vladimir Petkovic ne cesse de s'accentuer. La claque infligée par Reims aux Girondins (5-0) ce samedi après-midi est venue replonger Bordeaux dans la crise, une petite semaine seulement après un succès face à Strasbourg (4-3) qui avait pourtant laissé augurer de belles choses.
En conférence de presse après cette grosse rechute, l'entraîneur suisse se savait attendu. Son départ est appelé depuis plusieurs semaines par les Ultramarines et cette nouvelle contre-performance ne joue pas en sa faveur.
"J'ai dit aux joueurs qu'on pouvait pleurer jusqu'à mardi mais ça ne sert à rien, il faut lever la tête et travailler"
Interrogé sur son avenir à court terme, Petkovic n'a pourtant rien laissé paraître, ne se montrant pas résigné mais bien décidé à faire progresser son groupe au plus vite : "Est-ce que le président est venu me voir? Non, personne n'est venu pour le moment. Je suis déçu mais je veux préparer le prochain match et intégrer les nouveaux joueurs au mieux. Marcelo devrait être prêt, Joshua Guilavogui aussi. Ce qu'il faut, c'est avoir du courage dans les moments difficiles pour progresser en tant que groupe. J'ai dit aux joueurs qu'on pouvait pleurer jusqu'à mardi (pour la reprise de l'entraînement, ndlr) mais ça ne sert à rien, il faut lever la tête et travailler pour sortir de cette situation." Mais selon nos informations, son sort semble scellé.
Un travail qui commence sur le plan défensif: avec 58 buts encaissés en L1 depuis le début de la saison - soit près de 2,5 buts par match - Bordeaux est actuellement la pire défense des cinq grands championnats européens.
En parallèle de cet appel à la révolte, l'entraîneur des Girondins a également critiqué la décision d'Antony Gautier sur le penalty accordé aux Rémois en fin de première période, pour un tirage de maillot contestable de Hwang sur Ekitike. "Tout a commencé avec cette erreur d'arbitrage, et ensuite sur ce deuxième but qu'on a pris sur une phase arrêtée. Mais oui, tout est né de ce premier but où l'arbitre n'est pas allé voir le VAR. Beaucoup de choses ont été contre nous aujourd'hui mais on ne va pas trouver des excuses. On a perdu beaucoup de duels, on a eu trop de respect pour l'adversaire et pas assez de confiance en nous, on n'a jamais réussi à avoir la bonne réaction."
Retombé à la 19e place du classement avec seulement deux points d'avance sur la lanterne rouge Saint-Etienne, Bordeaux se doit de réagir dès dimanche prochain sur la pelouse de Lens (17 heures).