Rennes: Genesio défend les finances et le style de jeu du PSG

Ne comptez pas sur Bruno Genesio pour critiquer le PSG. Ni sur ses performances ni sur ses finances. Interrogé sur les informations de L’Equipe, qui a révélé que le club de la capitale devrait enregistrer une masse salariale historiquement élevée cette saison, Bruno Genesio n’a pas voulu nourrir une éventuelle polémique.
"Les résultats le montrent, ils ont déjà 13 points d’avance (sur l’OM). Ils dominent le championnat sans problème, ils ont les meilleurs joueurs et la meilleure équipe. Ils ont les moyens les plus importants et sont calibrés pour gagner la Ligue des champions. Mais Lille a été capable d’être champion la saison dernière, ça montre que tout est possible dans le football. Je ne jalouse pas ce club (le PSG), je dis que c’est tant mieux pour eux et pour les gens qui travaillent là-bas", a confié l’entraîneur du Stade Rennais ce jeudi en conférence de presse, à la veille d’accueillir le PSG en ouverture de la 24e journée de Ligue 1.
"Contrairement à ce qu’on peut dire parfois, ce sont des gens qui ont un comportement toujours très classe, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, aussi bien les joueurs que l’entraîneur ou les dirigeants. Tant mieux pour eux s’ils ont des moyens colossaux et qu’ils peuvent gagner une Coupe d’Europe. C’est un club français", a-t-il insisté.
Il défend aussi le PSG sur son niveau de jeu
A en croire L’Equipe, la masse salariale du PSG pourrait atteindre 629 millions d'euros cette saison (dont 136 millions d'euros de charges), même si Paris tablerait plutôt sur 585 millions (dont 127 millions de charges), en incluant ses sections handball et judo. Sachant que la masse salariale totale de la Ligue 1 est estimée à 1,73 milliard d'euros, le vice-champion de France représenterait à lui seul 37% des rémunérations des 20 clubs de l’élite. Pas du tout un problème pour Genesio, qui a aussi défendu les Parisiens sur leur qualité de jeu.
"C’est quoi un fond de jeu? Ils ont 13 points d’avance et une seule défaite. Evidemment qu’il y a énormément d’attente vu les grands joueurs qu’il y a dans cette équipe. On imagine qu’il suffit qu’ils rentrent sur le terrain pour gagner 4-0. Mais il y a aussi des équipes qui travaillent bien en face. Quand vous jouez contre des blocs bas tous les week-ends, c’est difficile de créer du jeu. Je trouve que l’analyse faite sur le PSG est un peu sévère. On verra ce qu’ils feront en Coupe d’Europe", a appuyé l’ancien coach de l’OL. A l’aller au Roazhon Park, son Stade Rennais avait fait forte impression en faisant tomber les Parisiens (2-0) grâce à des buts de Gaëtan Laborde et Flavien Tait.