Revivez le passage de Jean-Pierre Bernès dans Luis Attaque

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19h55 - Deschamps après 2018 ?
"On ne peut pas prévoir ce qui va se passer aussi loin. Il y a deux compétitions internationales avant ça. D'ici là, il peut se passer beaucoup de choses.
19h51 - Christophe Galtier, stop ou encore ?
"Il est encore en course pour les places européennes. On doit se voir à la fin de la saison pour faire le point sur sa situation. Il avait eu le même procédé l'année dernière, notamment pour savoir si l'enveloppe recrutement lui permettrait d'améliorer l'équipe. Il sait ce qu'il doit à l'ASSE et l'ASSE sait ce qu'elle lui doit. Il a beaucoup progressé, et sa réussite m'impressionne un peu. C'est un gros bosseur, un passionné, c'est déjà les trois-quarts du travail. Il fait partie des très bons entraîneurs français. Depuis cinq ans, je trouve qu'il a fait un travail exemplaire et il mérite un grand respect."
19h41 - Le cas Fekir
"Il y a un emballement autour de lui qu'il va falloir maîtriser. C'est un joueur très à l'écoute, c'est très intéressant avec lui. Mais le chemin va être long, semé d'embûches et plein de pièges. Il ne faudra pas se prendre pour un autre. Moi, le conseil, c'est de rester à Lyon. Il n'a fait qu'une année. Il a un entraîneur et un sélectionneur qui vont savoir gérer ça. A Lyon il a tout. Il a un confort de vie. Il est dans son club, dans son cocon. Il doit confirmer une deuxième année. Par rapport à l'Euro, il a tout à gagner à rester. Pour Nabil, le financier doit passer après le sportif. On peut vite monter, mais on peut vite descendre. Il faudra faire attention."
19h40 - Déjà déçu par ses protégés ? Le cas Gourcuff ?
"Oui, évidemment. Mais ça arrive dans tous les métiers. Gourcuff ? J'aurais aimé faire différemment. C'est un dossier humain très intéressant. Il y avait beaucoup de choses à mener, je n'ai pas pu aller au bout. Ca a bien commencé entre nous, on était tous en phase aussi avec Aulas, mais j'ai peut-être été un peu trop direct avec lui."
19h38 - Son avis sur les Raiola et Mendes...
"On n'a pas le même métier. Eux ce sont des marchands. Moi je suis un agent. J'ai toujours été dans le football. C'est une autre approche. Quand je parle avec un joueur, je parle avant tout football. Pas business ou argent en priorité. Je ne sais pas comment ils sont quand ils parlent à un joueur, mais moi, ce qui m'intéresse, c'est leur évolution sportive."
19h37 - Des nouvelles de Ribéry ? Et l'équipe de France ?
"Il est toujours blessé et en phase de reprise. Il devrait revenir avant la fin de la saison. Par contre, il a fait son choix par rapport à la France, et il va l'assumer jusqu'au bout. Il va finir en Allemagne je pense. Souvent la France a été un peu dure avec lui. C'est un affectif, un gentil garçon. Le Bayern ne l'aurait jamais considéré comme il le fait s'il n'avait pas été à la hauteur. Le climat de critique permanent en France l'a usé. "
19h35 - Etre client de Bernes permet-il d'aller en équipe de France ?
"Pensez-vous que Deschamps ou Blanc sont des gens qui fonctionnent comme ça ?"
19h32 - Plus facile d'être agent de joueurs ou d'entraîneurs ?
"Ce n'est pas le même métier, ils n'ont pas le même âge, c'est d'autres soucis. Pour les entraîneurs, il y a moins de postes. Et les rapports ne sont pas les mêmes. Les joueurs, c'est plus comme mes enfants. Et ne me parlez pas de conflit d'intérêt quand je gère des joueurs et entraîneurs d'un même club. Il n'y a qu'en France qu'on pense que ça puisse être un problème. L'important c'est d'être droit dans ses bottes. Parfois, c'est même un avantage, ça permet de faire passer des messages constructifs. Je ne vois pas ce qu'il y a de malsain de pouvoir demander à un entraîneur de venir me voir avec son joueur."
19h27 - Laurent Blanc va rester !
"Laurent n'a pas besoin de crier pour se faire entendre. A Paris, il a atteint chaque année ses objectifs. Il manque juste ce passage pour atteindre les demies de C1. Paris gagnera un jour, mais il faut être patient, et les dirigeants doivent en tirer des leçons. Des clubs qui peuvent gagner la C1, il y en 10 en Europe. Paris en est un. Pour moi, il y a 100% de chances qu'il reste à Paris."
19h25 - L'avenir de Laurent Blanc
"Laurent Blanc a un contrat, donc la question n’a pas l’air de se poser. Des propositions d’autres clubs ? Non. On sait qu’il est sous contrat, Paris veut devenir l’un des plus grands clubs européens. Laurent et Didier (Deschamps) sont des entraineurs qui veulent gagner. Paris est dans la catégorie des clubs qui permettent d'avoir des résultats très élevés. Sa carrière ne s'arrêtera pas à Paris, mais à l'heure actuelle, je ne vois pas ce qu'on pourrait lui reprocher. Il est toujours très motivé. Il s'est vraiment pris au jeu de sa carrière d'entraîneur, et il n'évoque plus le fait de le faire à court terme, comme il a pu m'en parler à ses débuts. Je trouve les critiques à son encontre dures. Aucun entraîneur à sa place n'aurait battu Barcelone. La C1, ça ne se programme pas. On la gagne quand on peut et on ne peut jamais savoir quand. Il n'y a pas de raisons objectives de le voir quitter le PSG.
19h23 - L'échec de Bielsa ?
"Aujourd'hui, l'entraîneur de l'OM est seul, il assume toute la responsabilité des échecs. Comme au début on lui attribuait toute la gloire. Dans les deux sens, ça a été excessif à mon sens."
19h21 - Les débuts de Bielsa
"A mon époque, on n'aurait jamais accepté les dérapages de Bielsa de début de saison, avec ses sorties sur le recrutement. Labrune a préféré le calme, c'est une conception, mais nous on n'aurait pas laissé passer ça."
19h20 - Et Tapie ?
"Avec Tapie, je pense que nous avons fait de bonnes choses. Pour moi, le plus important quand on arrive dans le foot comme président, c'est de savoir s'entourer."
19h19 - Le cas Labrune
"Le métier de président, c'est un vrai métier, et c'est un métier qui s'apprend. Ce n'est pas évident de débarquer comme ça à l'OM."
19h17 - L'OM actuellement...
"Un entraîneur, quel qu'il soit, le plus grand qu'il soit, à l'OM, c'est très difficile. Quand Bielsa est arrivé à l'OM, on aurait dû lui présenter le contexte. Il n'y a pas que le côté technique dans le milieu d'entraîneur, il y a tout le reste, et Bielsa aurait été mieux avec un directeur sportif."
19h15 - A nouveau des envies de direction ? A l'OM ?
"Je me suis souvent posé la question. J'adore manager, et j'y ai pensé pour boucler la boucle. Travailler dans un club, ce n'est pas facile, c'est un travail collectif, et il n'y a pas de grand club sans grand dirigeant. En tout cas l'OM ne m'a jamais recontacté pour un poste de dirigeant. A l'époque Deschamps, mon nom a été évoqué, parce que Dassier a pensé à moi, mais il n'en a jamais été question. Aujourd'hui, je pense ne pas être le plus mal placé pour dire que j'aime l'OM."
19h13 - Son parcours
"J'ai un parcours très atypique, avec beaucoup de choses à analyser. Ce qu'il faut retenir, c'est que je suis surtout passionné. Je suis revenu dans le football parce que c'est ma vie. Ca passe avant tout. J'adore les joueurs, les entraîneurs, et j'essaie de faire mon métier le plus professionnellement possible."
19h11 - Paris mieux sans Zlatan ?
"On est dans la dernière ligne droite, Paris n'a plus le droit à l'erreur. C'est toujours excessif de dire que Paris joue mieux sans Ibra, même si Cavani a l'air particulièrement heureux de marquer des buts en ce moment.
19h10 - La fin du championnat
"C'est une fin de saison intéressante pour tout le monde. On pensait que Paris allait dominer de façon outrancière, ça n'a pas été le cas. Mais au final, quand ils retrouvent leur niveau, on voit qu'ils font la différence. En cette fin de saison, Pastore confirme notamment qu'il a une classe folle."
19h00 - Salut à tous !
Jean-Pierre Bernes est l'invité de Luis Attaque. Toutes ses réponses sont à vivre en direct ici.