Seydoux, Waris, Thiago Motta... les trophées décalés de la 20e journée de Ligue 1

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Le trophée du plus mauvais acteur : Thiago Motta
Entraîneur, recruteur, conseiller, Thiago Motta semble taillé pour pouvoir occuper un tas de métiers le jour où il décidera de raccrocher les crampons. Mais il y en a bien un que l’international italien peut tout de suite oublier, celui d’acteur. Ah, il a bien essayé de s’inventer un talent dans cet exercice, le père Thiago, samedi après-midi, en s’écroulant tout seul au sol après avoir évité une sortie de Benoit Costil, faisant ainsi croire à toute l’assistance qu’il avait été fauché par le gardien de but rennais. Et en plus, cela lui a valu un jaune. Oui, acteur, un métier à définitivement oublier pour Motta.
Le trophée du coup d’envoi le plus vilain : Michel Seydoux
Ok, il était plus symbolique qu’autre chose. Mais bon, quand on a passé 15 ans dans le fauteuil de président d’un club de Ligue 1, on a quand même le droit (et le devoir) de réussir son coup d’envoi. Pied droit, pied gauche, rien n’y a fait : Michel Seydoux n’a vraiment pas eu l’air de savoir manier le ballon au moment d’échanger quelques passes dans le rond central avec son successeur, Gérard Lopez. Ce n’est que partie remise… il va avoir le temps maintenant d’aller taquiner le cuir.
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Le trophée du coup bas (mais alors très bas) : Majeed Waris
« J'ai voulu me dégager la jambe, c'est comme cela que je lui au mis un coup de pied involontaire en lui tombant dessus. Il n'y a pas l'intention de le frapper ». Mouais… Difficile, au vu des images, de donner raison à Majeed Waris, qui a tenté de s’expliquer en zone mixte. Car la réaction d’humeur du buteur lorientais – un coup de pied dans les parties génitales de Christophe Kerbrat - semblait bien intentionnelle. Mais elle aura quand même échappé au regard de M. Desiage et à ses assesseurs, alors qu’elle aurait mérité un rouge. Pas vu, pas pris.
Le trophée de celui qui a subi la revanche du poteau : Vincent Rüfli
Montpellier-Dijon : alors qu’il tente d’éviter une touche, Vincent Rüfli fait involontairement tomber le poteau de corner côté gauche. La vengeance de l’intéressé ne tarde pas à se faire connaitre. Le poteau, en se redressant et en reprenant sa forme, frappe violemment le visage du joueur dijonnais, qui titube avant de s’écrouler. Une gifle dont se souviendra le Suisse et qui aura payé pour apprendre. La prochaine fois, il saura qu’il ne faut pas « toucher au poteau ».
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Le trophée du coaching qui n’a pas de sens et qui ne marche pas : Stéphane Moulin
Pour se justifier, il a défendu l’idée en conférence de presse qu’elle n’était pas farfelue, qu’il l’avait tenté à plusieurs reprises. Son joueur, lui, a rappelé qu’il avait déjà évolué en équipes de jeunes au poste d’attaquant. Suffisant pour convaincre ? Pas sûr. Le pari tenté par Stéphane Moulin samedi contre Bordeaux, n’a pas été gagnant. A l’heure de jeu, le coach angevin a fait entrer Mateo Pavlovic, un grand défenseur (1,94 m) sur un coup de pied arrêté, en position d’attaquant, rôle qu’il gardera jusqu’à la fin de la rencontre sans se créer la moindre fenêtre de tir. C’est ce qu’on appelle un flop. Un vrai.