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Strasbourg-OL: "Pas d'excuse, on doit assumer", les Lyonnais essaient d'expliquer le naufrage

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Punis par Strasbourg ce vendredi en ouverture de la 27e journée de Ligue 1 (4-2), les Lyonnais ratent l'occasion de grimper provisoirement sur le podium, surtout en manquant d'efficacité en première période.

Les Lyonnais peuvent s'en vouloir. Malgré une très large domination en première période, l'OL n'a pas su virer en tête à la pause, et a été balayé en deuxième par des Strasbourgeois efficaces et sur un nuage cette saison (4-2). Dans le sillage de leur entraîneur Liam Rosenior, les Alsaciens, auteurs d'une série remarquable depuis décembre (quatorze matches, dix victoires, trois nuls pour une seule défaite), rêvent d'un objectif fou depuis quelques temps: se qualifier pour la Ligue des champions. Ce quatrième succès de rang permet à Strasbourg de doubler son adversaire du jour et de faire un bon de la septième à la cinquième place (46 points), à une longueur de Monaco, troisième, en attendant les autres matchs du week-end.

En face, le discours est évidemment différent pour les Gones, dont le coup d'arrêt est à la fois brutal et frustant. Surtout que les joueurs de Paulo Fonseca, présent dans les tribunes de la Meinau, ont multiplié les opportunités. "On ne finit pas les actions qu'on a. En deuxième, on s'est fait bouffer pendant les 15 premières minutes", a confié Clinton Mata.

"On a fait une très bonne première période, il manquait juste ce but pour changer le court du match. Ils l'ont fait en deuxième période et ça a déroulé", a regretté Georges Mikautadze au micro de DAZN. "On touche la barre. Ça a été dur, mais rien n'est fini. Il reste sept matchs. On sait que tout le monde est derrière nous, on va tout faire pour aller chercher cette place en Ligue des champions."

Un problème "psychologique" ?

Pour Corentin Tolisso, le tournant a eu lieu au retour des vestiaires, où l'OL a encaissé trois buts en moins de dix minutes, dont celui de l'ouverture du score d'Andrey Santos. "Là où on a pêché, c'est dans les 5-10 premières minutes de la seconde période. On savait qu'ils allaient vouloir revenir fort parce qu'en première, on a bien joué. On faisait de belles choses, on méritait de marquer. On s'était dit dans les vestiaires que ça allait revenir fort et qu'on devait augmenter notre niveau", a reconnu le capitaine du soir. "Ça a été chaud, on aurait dû rester plus forts pendant les 2-3 minutes où ils ont enchaîné les corners. C'était un moment faible, il fallait rester costaud. Ce but (de Santos) nous a fait mal à la tête. C'est psychologique. On ne s'est peut-être pas dit qu'on aurait un temps faible. Le moment a eu lieu dès le début de la deuxième. Il fallait arriver à résister, c'est là où on a pêché. Je pense qu'on a fait des erreurs évitables."

"Il y a un peu de fatigue, certains internationaux sont revenus il n'y a pas longtemps. Ce n'est pas une excuse. On doit assumer nos responsabilités. On avait la chance de faire une bonne opération ce soir. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Il ne faut pas baisser les bras. Jusqu'à aujourd'hui, on avait fait de belles prestations et enchaîné pas mal de victoires. il faut rester positif, il y a encore sept matchs à jouer. Ça va se jouer jusqu'au dernier match", rappelle Mata.

L'OL, qui restait sur trois victoires consécutives, espérait occuper provisoirement la troisième marche du podium, mais n'a pas su concrétiser sa large domination de la première période. Les Lyonnais glissent au sixième rang, avec 45 points, à deux longueurs du podium.

AS avec VJ