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"Une basse manoeuvre politique": Strasbourg, Clermont, Rouen... pluie de banderoles pour contester contre le projet de dissolution des groupes de supporteurs

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Les premières banderoles pour protester contre le projet de dissolution de plusieurs groupes de supporteurs sont apparues ce vendredi. A Strasbourg en Ligue 1, à Clermont, Metz et Rouen en Ligue 2, la soirée a été animée.

On pouvait craindre un week-end tendu dans les tribunes, et le ton a été donné dès vendredi. Alors que les pouvoirs publics projettent de dissoudre plusieurs groupes de supporteurs, les premiers signes de protestation sont apparus dans les travées de Strasbourg, lors de la réception de l'OL pour la 27e journée de Ligue 1. Les Ultras Boys ont fait passer un message, en déployant une banderole "Liberté pour les ultras". Un message accompagné du symbole des mains menottées.

Quelques instants plus tard, nouvelle salve de messages, avec un destinataire: Bruno Retailleau. "Dissolution des groupes ultras, une basse manoeuvre politique, l'entêtement d'un homme incompétent et isolé, revenez d'urgence à la raison", ont demandé les fans alsaciens.

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"Petits bras avec les OQTF"

Le ministre de l'Intérieur a également été la cible des ultras de Rouen, en Ligue 2. "Retailleau gros bras avec les ultras, petits bras avec les OQTF", ont chargé les supporteurs normands. Dans le même temps, les fans clermontois ont dénoncé la "répression" du Gouvernement.

Quelques kilomètres plus à l'est, les supporteurs messins ont dénoncé l'absence de "véritable dialogue". "Pas d'interlocuteurs pas de dialogue, pas de dialogue pas de paix, pas de paix le ministère de l'Intérieur en prend la reponsabilité ?", ont-il écrit.

Face aux incidents récents et aux craintes de nouveaux débordements, Bruno Retailleau s’est lancé dans une entreprise de dissolution de plusieurs groupes ultras emblématiques. Outre les supporteurs à Strasbourg, les Magic Fans et les Green Angels du côté de l’ASSE, ainsi que la Légion X du Paris FC ont été informés d'un processus officiellement engagé par le ministère de l’Intérieur. Un temps visée, la Brigade Loire à Nantes pourrait avoir finalement bénéficié d’un sursis de la part du ministre de l’Intérieur.

AS avec VJ