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Toulouse: Casanova explique l'affaire des menaces de mort

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Quelques jours après son départ de son poste d'entraîneur de Toulouse, Alain Casanova revient dans Le Vestiaire, ce lundi sur RMC Sport, sur un épisode important de la fin de son aventure en Haute-Garonne: les menaces de mort dont il a fait l'objet. L'ex-coach explique pourquoi il n'a pas porté plainte.

Après un premier passage sur le banc de Toulouse pendant sept saisons (2008-2015), Alain Casanova a vécu une deuxième aventure bien plus courte. Revenu en 2018, l'entraîneur est parti le 10 octobre 2019. Le Téfécé allait alors bien mal côté sportif et l'ancien gardien de but recevait des menaces de mort.

"Il ne présentait pas de réelle menace"

"Une décision a été prise. Aujourd'hui, je ne peux pas affirmer que j'ai démissionné", insiste-t-il dans Le Vestiaire, ce lundi sur RMC Sport. Mais il l'assure: "Le fait d'avoir reçu des menaces de mort n'a jamais été quelque chose de déterminant dans ce qu'il s'est passé, dans la discussion entre le président (Olivier Sadran, ndlr) et moi-même."

Alain Casanova explique qu'il n'a pas déposé plainte. "Je n'ai pas voulu envenimer la situation", détaille-t-il, assurant avoir été "très proche de la brigade et du procureur qui menaient l'enquête". L'auteur des menaces a 17 ans. "C'était un jeune qui ne présentait pas de réelle menace. J'ai senti que la situation lui échappait, ainsi qu'à ses parents d'après le descriptif de la brigade. J'ai préféré en rester là", répond le technicien. "Comment peut-on en arriver là? Cela ne reste que du sport, que du foot...", lâche-t-il tout de même.

"C'est toute la direction qui n'est pas appréciée"

Au moment de plier bagages, l'entraîneur de Toulouse sentait bien qu'il n'était plus en odeur de sainteté. Mais il n'était "pas le seul à ne pas être désiré, apprécié, aimé", remarque-t-il. "C'est toute la direction qui n'est pas appréciée. J'ai l'impression que les supporters n'ont qu'un désir: voir toute cette direction partir", constate Alain Casanova.

Le désormais ex-Violet garde "un très grand respect" pour la direction, et particulièrement pour Olivier Sadran. "Quand le club était en faillite et a déposé le bilan en 2001, il a été le seul à vouloir investir pour faire repartir le club", rappelle-t-il.

N.B