Toulouse : Dupraz "pas complètement heureux"

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Son franc parler manquait à la Ligue 1. Et depuis son retour sur un banc de l’élite Pascal Dupraz ne déçoit, à tous les niveaux. D’abord parce qu’il est sur le point de relever son pari, sauver la place de Toulouse dans l’élite. Quand il s’est installé sur le banc du TFC début mars, le club comptait dix points de retard sur le premier non relégable, à dix journées de la fin du championnat.
La victoire du jour face à Troyes permet à Toulouse de sortir de la zone journée, alors qu’il reste un match à disputer à Angers le week-end prochain. Le TFC a son destin en main. Suffisant pour assurer le bonheur de son bouillant coach ? A en écouter sa sortie lors de la conférence de presse d’après-match, pas vraiment.
Dupraz fustige les « imposteurs » d’ETG
Alors qu’il parlait de son métier d’entraineur, ses réussites et ses échecs, Pascal Dupraz s’est lancé dans une digression ayant pour objet son ancien club, Evain-Thonon-Gaillard dont il a été évincé en juin dernier. Et visant, sans les nommer, sans doute Esfandiar Bakhtiar, Richard Tumbach et Luis Fernandez.
« Ça fait longtemps que je suis entraineur. Il m’est arrivé, pas plus tard que la saison dernière, d’échouer dans un club où j’ai beaucoup construit. A ce titre-là, je ne peux pas être complétement heureux ce soir parce que mon ancien club, dans lequel je suis toujours actionnaire, où on a bafoué l’honneur de mon papa décédé en septembre, va descendre en National (ETG compte trois points de retard sur le premier non relégable Sochaux à une journée de la fin, ndlr). Quand on est des imposteurs, ils sont deux au moins, aidés par un troisième pseudo-recruteur, pseudo-conseiller du président, illettré, on fait tomber un club dans les oubliettes du football français… Et ils vont se défiler, pour sûr."