Toulouse-Strasbourg: "trop c’est trop", la colère de Stéphan, qui dénonce le "manque de courage" de l'arbitre

Strasbourg a rattrapé deux buts de retard à Toulouse (2-2) mais Julien Stéphan en voulait plus. L’entraîneur du Racing se plaint de l’arbitrage après la rencontre, alors qu’un second penalty a été oublié selon lui dans le temps additionnel, pour une intervention de Rouault sur Le Marchand.
Stéphan dénonce "un manque de courage"
"On aurait dû avoir un penalty à la 93e minute qui nous a été refusé, je ne sais pas pourquoi, s’interroge le coach alsacien. Je pense par manque de courage. L'arbitre nous dit: 'je ne peux pas siffler un penalty comme ça parce que le blanc a touché le ballon'. Les images montrent que le blanc n'a absolument pas touché le ballon. Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive. On n'a pas dit grand-chose jusque-là. On n'a peut-être été un peu gentils mais maintenant, il faut arrêter".
"Trop c'est trop, cela fait plusieurs fois que ça nous pénalise, ça fait de nombreux points envolés depuis le début de saison sur des décisions litigieuses, qui nous sont très contraires, ajoute-t-il. Je pense que Strasbourg mérite un peu plus de respect que ça et qu'il faut avoir le courage de siffler, même à la 93e minute, à l'extérieur, même si l'équipe adverse est à 10: quand il y a un penalty, il y a un penalty".
"À la 90e, je ne peux pas siffler un penalty comme ça", aurait dit Stinat à Stéphan
Avant d'enchérir, toujours au sujet de cette action litigieuse. "Je ne sais pas si on l'aurait transformé ou pas mais il y avait un penalty. Il faut nous donner un penalty quand on mérite d'avoir un penalty, répète Stéphan. Il y a contact dans le mollet, c'est penalty, à la 1e minute, à la 10e ou à la 93e. On aurait eu un autre discours si on avait eu ce penalty parce qu'on aurait gagné le match, on aurait été très très heureux. Les gars n'ont pas lâché, sont allés chercher le point mais méritaient d'avoir un penalty. Je lui ai dit que j'allais revoir les images et que j'espérais qu'il n'y ait pas penalty."
Au micro de Prime Video, le coach strasbouregois révèle aussi ce que M.Stinat lui aurait dit après cette décision. "À la 90e, je ne peux pas siffler un penalty comme ça".
De son côté, le TFC vient de décrocher un point presque miraculeux, même s’il avait fait le break avant l’heure de jeu, qui lui permet de s’accrocher au top 10. Le Racing attend quant à lui toujours sa deuxième victoire de la saison et reste englué au 16e rang après 12 journées. Un résultat d’autant plus frustrant pour les visiteurs qu’ils recevront la semaine prochaine une bête blessée: l’OM.