Triaud sur Zidane : « Si j’allais à Madrid, ce ne serait pas pour jouer au golf ! »

EXCLU RMC SPORT. Invité de Larqué Foot, Jean-Louis Triaud a évoqué la rumeur de l’arrivée de Zinedine Zidane à Bordeaux. S’il n’a pas souhaité dévoiler ses intentions, le président girondin n’a pas non plus démenti fermement.

Jean-Louis Triaud, vous avez assuré au quotidien Sud-Ouest que vous avez passé votre jeudi à jouer au golf. Le parcours se trouvait-il à Madrid ?

Non, je ne connais pas le golf de Madrid (rires). Et si j’allais à Madrid, ce ne serait pas pour jouer au golf !

Vous tendez une perche. Que feriez-vous à Madrid alors ?

Je ne tends aucune perche. Mon golf n’est pas assez performant pour que je parcoure l’Europe pour jouer.

Avez-vous prévu de vous rendre à Madrid dans les prochains jours pour rencontrer Zinedine Zidane ?

Vous savez très bien que je ne répondrai pas à ce genre de questions. Pas parce que ça me dérange, mais une réponse à une question en amène une autre et ensuite un appel de vos confrères. Donc chaque chose en son temps. Franchement, on est très concentré sur la fin de saison. Je tiens à ce que l’on gagne nos matches et à ce que les garçons restent mobilisés, ce qui me semble être le cas. Chaque place ou chaque point pris est important pour l’image du club, la confiance et l’avenir.

« Je dois pouvoir choisir entre 250 entraîneurs »

L'avenir de Francis Gillot s'écrivant en pointillé, avez-vous établi un profil pour lui succéder ?

Depuis le jour où la presse s’est permis quelques allusions, ma messagerie est pleine de propositions. Je dois pouvoir choisir entre 250 entraîneurs si j’avais besoin d’en trouver un. Ce n’est pas le moment d’en parler. Ne perdons pas de temps sur un sujet que je ne souhaite pas évoquer et qui n’est pas, à ce jour, d’actualité dans mon esprit.

Vous entretenez tout de même le mystère en ne démentant pas fermement...

Pas du tout car si je réponds non, vous allez dire que c’est de la langue de bois. Si vous voulez je peux vous le dire, il n’y a pas de soucis.

Vous ne l'avez toujours pas dit...

(Rires) Je vous le dit si ça peut vous faire plaisir. Tout ça n’a pas de fondement. On pourrait s’amuser longtemps à disserter sur la valeur d’une rumeur, puisqu’une rumeur lancée par quelqu’un détaché aujourd’hui du sport professionnel et en particulier du football, reprise par toute la presse, devient une information sûre. Le chemin entre une rumeur et ce qui devient une information est quelque chose d’artificiel et de totalement fabriqué. Vous le savez aussi bien que moi. Quand vos confrères de la presse écrite citent 50 arrivées dans un club, sur ces 50 ils ont bien une chance d’avoir une fois raison. Et ils claironnent le jour de la signature du contrat : « Comme nous vous l’avions annoncé dans notre édition du machin… ». Sur 50 noms, il y a bien une chance qu’il y en ait un de bon. Ne rentrons pas dans ce jeu.

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