Trophée des champions: le PSG déjà au top, Lyon dans le rouge

Le Paris Saint-Germain a remporté ce samedi son troisième Trophée des champions consécutif en battant l’Olympique Lyonnais (2-0). Face à un Lyon désarmé, les Parisiens ont déroulé une partition déjà bien huilée.

L’Olympique Lyonnais a cru faire illusion… Mais ses espoirs n’ont duré que dix minutes. Le Paris Saint-Germain a remporté ce samedi le Trophée des champions face à l’OL (2-0) à Montréal, le troisième consécutif pour le club. Un premier trophée mais déjà des certitudes côté parisiens.

Zlatan, entre genou strappé et Madjer

La première interrogation concernait l’entente entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani : le premier a finalement décidé de rester au PSG pour honorer sa dernière année de contrat, barrant la route au second dans son envie de devenir le dépositaire de l’attaque parisienne. Mais face à Lyon, l’Uruguayen a eu de l’espace devant, tant le Suédois a évolué bas. Très bas même, au point que Blaise Matuidi s’est souvent retrouvé bien plus haut que lui. Cavani inscrit le deuxième but du PSG (17e) en reprenant un tir de… Zlatan, repoussé par Lopes. Sans dire qu’ils se trouvent sans arrêt, les deux joueurs semblent mieux se répartir les rôles. Surtout qu’ils n’ont pas été gênés par Lucas, absolument transparent. Après une alerte au genou droit, qu’il a fait strapper sur le bord du terrain en première période, Zlatan a repris le match sans cesser de dézoner… ou d’oser, comme cette superbe « Madjer » repoussée par Lopes juste avant la pause, sans toutefois parvenir à marquer. 

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L’un des hommes du match fut sans conteste Serge Aurier : confirmant sa bonne préparation, le latéral ivoirien n’a cessé de partir à l’assaut du camp lyonnais. Souvent freiné par son duel très musclé face à Bedimo, l’ancien Toulousain a ensuite pris le dessus en deuxième période. C’est de lui que le danger est le plus souvent venu. Les centres et le premier but aussi d’ailleurs. L’autre motif de satisfaction du côté du PSG, c’est sa capacité à planter une banderille, enfoncer le clou puis gérer. Après dix premières minutes lyonnaises, les Parisiens ont repris la main, avec des statistiques impressionnantes : 70% de possession, plus de 90% de passes réussie… La sérénité du champion.

Lyon poursuit sa série noire

Sans Anthony Lopes, l’addition aurait été encore plus salée pour l’Olympique Lyonnais. Car autant le dire : la défense lyonnaise a été catastrophique. En charnière centrale, Umtiti et surtout Koné, ont régalé les Parisiens en bourdes et mauvaises relances. Si bien que Maxime Gonalons a sans doute plus joué les pompiers en défense que les relanceurs. Une faute sur Verratti et une semelle sur Ibrahimovic plus tard, le capitaine des Gones s’est finalement retrouvé dans le vestiaire, après deux cartons rouges.

Une expulsion qui devrait laisser Lyon orphelin face à Lorient ou à Guingamp, pour l’une des deux premières journées de Ligue 1. Une tuile dont le club, déjà privé de Clément Grenier (qui devrait être absent pendant quatre mois), se serait bien passé. Principe de précaution ou non, l’OL a cessé de jouer après la pause, en reculant très bas… avec le sentiment de ne rien pouvoir faire pour combler le gouffre qui sépare le deuxième du championnat l’an dernier du champion en titre et donc triple vainqueur du Trophée des champions. Quant à Lille, premier adversaire du PSG, vendredi en championnat, on n'aimerait pas être à sa place…

A.Bo