"Un amalgame inacceptable": le PSG n'a pas apprécié les messages des supporters de Nantes à la Beaujoire

Le jeu de mot n'est pas bien passé. Les accusations et les insultes non plus. Alors que les supporters de Nantes ont déployé plusieurs banderoles ce mardi soir face au PSG en Ligue 1 (1-1), pour déplorer le report du match et la toute-puissance - à leurs yeux - de Paris face à la Ligue, le club de la capitale a réagi peu après le coup de sifflet final, déplorant un "amalgame inacceptable".
"Le Paris Saint-Germain condamne avec la plus grande fermeté les messages et chants injurieux et discriminatoires qui ont été constatés ce 22 avril au stade de La Beaujoire à l’occasion du match Nantes-Paris Saint-Germain", écrit-il dans un communiqué. "Ces propos participent à un amalgame inacceptable, totalement étranger à l’esprit de compétition et aux valeurs du sport. Le Paris Saint-Germain rappelle son attachement absolu au respect des personnes, au refus de toute forme de haine ou de stigmatisation, et au bon déroulement des compétitions dans un climat serein."
"Un sacré Doha dans le cul"
"Match décalé = la LFP se couche encore devant le PSG. Et on prend un sacré Doha dans le cul!", a-t-on ainsi pu lire du côté de la Brigade Loire en amont de la partie, tandis que cette rencontre de la 29e journée de Ligue 1 avait été reprogrammée par la Ligue, sur demande du PSG, pour favoriser la préparation du match retour de Ligue des champions contre Aston Villa. Des banderoles accompagnées, comme l'écrit le PSG, de chants injurieux scandés à plusieurs reprises, certains à l'encontre de Nasser Al-Khelaïfi.
Avant d'accepter (sans trop avoir le choix) cette reprogrammation, l'entraîneur des Canaris, Antoine Kombouaré, avait lui aussi exprimé son mécontentement mi-mars. "Bien sûr que c'est handicapant pour nous. Notre première décision, c'est de refuser cette date. Enchaîner trois matchs quand on joue le maintien, c'est compliqué", avait-il lancé dans un premier temps, avant de reconnaître ensuite un "intérêt pour le football français".