Une vague de licenciements en cours à l’OM (dont Gunter Jacob)

Le nouvel OM est en train de prendre forme. Sous l’impulsion de Frank McCourt, le club phocéen va rapidement changer de visage. L’éviction de Franck Passi, remplacé ce jeudi par Rudi Garcia (qui devrait arriver avec son adjoint et peut-être un préparateur physique), devrait être suivie par plusieurs autres licenciements. Selon nos informations, Jacques-Henri Eyraud, le président marseillais, a proposé à Passi un autre poste au sein du club. Mais ce dernier, désireux de trouver un costume d’entraîneur n°1, devrait refuser. L'adjoint Thomas Fernandez est également mis sur la touche, même s'il pourrait rebondir dans un autre secteur du club s'il le souhaite. Au sein du staff professionnel, beaucoup sont dans l’incertitude à l’OM. Une inquiétude qui gagne aussi le secteur de la formation, où quelques mouvements sont à prévoir.
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Gunter Jacob ne fera pas partie de l'aventure McCourt
Gunter Jacob a été prévenu qu'il devait quitter son poste. L'éphémère directeur sportif de l'OM, arrivé pendant la période de transition, ne fera pas partie de l'aventure McCourt. Jacques-Henri Eyraud le lui a annoncé ce jeudi. Des réaffectations ou des licenciements qui s'étendent aussi au secteur administratif du club. Luc Laboz, présenté sur le papier comme directeur de la communication du club, fidèle de Vincent Labrune et nommé sous sa présidence directeur général, s'est également vu signifier son départ de l'OM.
« Eyraud est un killer »
Cette vague de licenciements devrait toucher également d'autres étages du club, comme par exemple la direction financière de l'OM. Cédric Dufoix, l'un des plus anciens salariés et qui était secrétaire général et membre du directoire, est également remercié. « Tout cela n'est pas surprenant. Eyraud installe son projet et impose de nouvelles têtes », explique un proche de la direction olympienne. Une autre source haut placée précise que « Jacques-Henri Eyraud ne plaisante pas et ne fait pas dans la dentelle. C'est un "killer". Il veut montrer que l'on tourne une page, et qu'une nouvelle ère commence, avec de nouvelles compétences. Cela se comprend. On repart de zéro ou presque. La seule chose inquiétante est de voir que l'OM perd des éléments qui ont une très bonne connaissance du contexte marseillais ». La révolution est en tout cas en marche à Marseille.