Le Vestiaire : de l'usine à l'AJA, le parcours improbable de Noah Lunsi

En compagnie de Franck Leboeuf, Emmanuel Petit et Rolland Courbis, Noah Lunsi est revenu sur la période de sa vie où il travaillait "à l'usine Yoplait ou Danone, à côté d'Auxerre". Il se levait à 5h du matin. Avant de s'entraîner en fin de soirée avec son club.
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"Pourquoi tu ne viens pas t'entraîner avec nous ?"
Après 6 mois, à ce rythme infernal des amis qui jouent à l'AJA lui demandent : "Pourquoi tu ne viens pas t'entraîner avec nous ?" Alors qu'il pensait déjà signer à l'AJA, lors de son arrivée à Auxerre -en réalité, il avait signé au Stade Auxerrois- il est persuadé que cela est impossible. Il répond "ce n'est pas Carrefour, c'est l'AJ Auxerre, c'est un club pro !"
"Il est pas mal lui"
Il reçoit finalement le feu vert, pour réaliser un entraînement, avec la CFA 2. Il y fait bonne impression, et gagne le droit de jouer avec la réserve. Il appelle sa mère dans la foulée. "Tu vois, je suis à l'AJA ! J'ai juste eu des petits problèmes" lui dit-il.
"Ça se trouve, c'est là qu'elle va l'apprendre"
Le jeune homme n'avait jamais avoué à sa mère qu'en réalité il jouait " au Stade Auxerrois et travaillait à l'usine". "Ça se trouve, c'est là qu'elle va l'apprendre". En effet, le jeune homme voulait se sortir tout seul, de cette situation.
Il effectuera finalement trois ans, avec la CFA de l'AJA. Durant lesquels "ça se passe plutôt bien. Mais ce qui fait que je ne suis pas resté c'est que je n'avais pas de contrat élite ou stagiaire"