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Ligue 2: "Je ne suis pas un rat", Baltazar n'entend pas quitter Caen malgré sa septième défaite consécutive

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Arrivé fin décembre sur le banc du Stade Malherbe de Caen, Bruno Baltazar ne parvient pas à enrayer la spirale négative de la lanterne rouge de Ligue 2. Après sa septième défaite en autant de matchs depuis son arrivée lundi soir à Annecy, le technicien a expliqué qu'il comptait bien se battre et tout faire pour redresser la barre.

Les matchs se suivent et se ressemblent depuis plus de deux mois et demi pour le Stade Malherbe de Caen. Et ils se soldent toujours par une défaite. Depuis le 6 décembre, le club du Calvados enregistre une série noire de 10 défaites consécutives (9 en championnat - un record - et une en Coupe de France) et est logiquement bon dernier de Ligue 2. Et ce n'est pas l'arrivée fin décembre sur le banc de Bruno Baltazar, successeur de Nicolas Seube, qui est parvenue à inverser la tendance.

"Je ne suis pas un rat, je suis un homme, je prends mes responsabilités"

Le technicien de 47 ans a enregistré, lundi soir face à Annecy (1-0), sa septième défaite en autant de matchs depuis qu'il a pris ses fonctions au club. Et avec un seul but marqué lors de ces rencontres pour 11 encaissés, autant dire que la pression se renforce sur ses épaules et que son avenir s'inscrit - déjà - en pointillés à Caen.

Interrogé justement sur son futur proche en conférence de presse, Baltazar a refusé de baisser les bras, en usant d'une métaphore animalière particulière. "Un homme c’est un homme, un rat c’est un rat et je ne suis pas un rat. Je suis un homme, je prends mes responsabilités. Je ne veux pas lâcher mes joueurs dans un moment difficile. M’échapper de cette situation serait le chemin le plus facile. J’ai encore la force et l’énergie pour continuer car on ne mérite pas, les joueurs ne méritent pas, les supporters ne méritent pas. Le Stade Malherbe est un grand club, on doit travailler chaque jour pour continuer à trouver des solutions", a-t-il expliqué.

Le club détenu par Kylian Mbappé, qui file tout droit vers une relégation en National, est plus que jamais sous le feu des projecteurs avant la réception de Pau samedi (14 heures) au stade Michel-d'Ornano.

CMP