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Ligue 2: les ultras nîmois attaquent leur club en justice

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Interdits par leur club de pénétrer dans le stade des Costières le week-end dernier, les ultras du Nîmes Olympique ont décidé de riposter sur le terrain judiciaire. Le groupe de supporters dénonce des "actes discriminatoires".

Les "Gladiators" né décolèrent pas. Ce jeudi, les ultras nîmois ont annoncé leur intention d’attaquer leur club en justice après les événements survenus le week-end dernier. Face à Bastia (samedi, 8e journée de Ligue 2), le groupe de supporters n’a pas été autorisé à pénétrer dans le stade des Costières. Sur fond de conflit avec le président, Rani Assaf, l’accès leur a été interdit.

"C’est le cœur lourd que nous attaquons notre propre club au civil et déposons une plainte pénale. Ses actes discriminatoires ne peuvent rester impunis, écrivent les ultras sur Twitter. Plus de précision à venir sur la procédure et nos prochaines actions."

"M. Assaf fait sa propre loi au stade, c'est ça ?!"

Si les ultras nîmois n’ont pas été autorisés à entrer, c’est parce que le club avait décrété que la bâche faisait partie des objets interdits à l’intérieur du stade des Costières. "La bâche, c'est la base, c'est l'objet fédérateur des Gladiators !", a insisté l’un des ultras auprès de la sécurité, dans des propos rapportés par Midi Libre. "Arrêtez de suivre un mouton !", "M. Assaf fait sa propre loi au stade, c'est ça ?!" a-t-on également pu entendre sur des vidéos captées par France Bleu Gard Lozère.

Les tensions entre le président et les supporters ne datent pas d'hier. Juste avant la reprise de la saison, les Gladiators avaient publié un communiqué dans lequel ils critiquaient de nombreuses décisions de la direction, en accusant le président Rani Assaf de vouloir dissoudre leur association. Le point de non retour semble atteint.

F.Ga