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Sochaux: le coup de gueule d’un élu contre le CNOSF et les investisseurs chinois

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Invité de l’After Foot sur RMC mardi, Charles Demouge, président de l’agglomération de Montbéliard, dénonce la décision du CNOSF et accuse les anciens investisseurs de Sochaux d’avoir précipité la chute du club.

Sochaux a reçu une nouvelle douche froide, mardi. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a rendu un avis défavorable pour le maintien du club en Ligue 2. L’optimisme état pourtant de mise après la présentation d’un dossier piloté par Romain Peugeot et des investisseurs, lundi. La décision du CNOSF de recaler ce projet a sonné toute une région, dont le président de l’agglomération de Montbéliard, Charles Demouge. Très remonté, ce dernier déplore à demi-mot une sanction prise sans une analyse approfondie du dossier.

"Il n’y a pas eu d’échange constructif"

"Il m’a semblé que, d’entrée, l’idée de ne pas repartir vers un avis favorable était présumée, a-t-il déclaré dans l’After Foot sur RMC. La conciliatrice n’a jamais posé de questions dans le sens positif. J’ai l’impression que ça vient, non pas d’un niveau régional, mais d’un niveau national. Je suis très déçu même si on garde une petite confiance. Il n’y a pas eu d’échange constructif dans le sens de pouvoir se représenter devant la DNCG."

La conciliatrice du CNOSF a justifié le verdict par l’absence de nouveaux éléments permettant au club de se représenter devant la DNCG. Ce que conteste M.Demouge, qui s’en prend aux précédents investisseurs chinois du club, coupables selon lui d’avoir pourri la situation. "C’est là où je suis déçu, poursuit-il. Le projet de Romain Peugeot tenait la route, l’équilibre financier était trouvé, tardivement on est d’accord. Mais ce n’est pas de la faute de Romain Peugeot et de son groupe d’investisseurs."

"Je suis en colère contre les investisseurs chinois qui n‘ont eu de cesse de changer d’avis d’un jour à l’autre, en faisant croire qu’ils avaient plusieurs repreneurs, qui ont attendu la dernière limite, le 13 juillet, pour donner la possibilité au groupe d’investisseurs réunis autour de Romain Peugeot de s’affirmer, insiste-t-il. Tout ça n’a fait qu’avancer dans le temps pour arriver à la semaine avant la reprise du championnat. Ce n’est pas de la faute de Romain Peugeot et de ses investisseurs, c’est le groupe chinois qui n’a fait que reculer cette échéance."

NC