Cinq raisons de croire à une qualification de Leicester

Leicester espère toujours sa qualification au King Power Stadium, malgré la défaite à Séville (2-1) au match aller. Et ils ont des raisons d'y croire.

Shakespeare où l'homme qui a sorti Leicester de la tempête

A Leicester, la situation a bien changé depuis le match aller. Remercier l’entraîneur qui a écrit probablement l’une des plus belles pages du football n’était certainement pas dans les plans des dirigeants en début de saison. Leicester a bien géré l’après-Ranieri grâce au travail d’un homme de l’ombre : Craig Shakespeare, qui va diriger l'équipe jusqu’à la fin de la saison a enchaîné deux victoires en deux matchs contre Liverpool (3-1) et Hull (3-1). 

Leicester gagne à chaque fois à domicile en Ligue des champions

Si dans son histoire européenne, Leicester a toujours perdu face à une équipe espagnole (l'Atlético lors de la Coupe des coupes 61/62 et de la C3 97/98), ils peuvent s’appuyer sur leur invincibilité au King Power Stadium cette saison. Porto (1-0), Copenhague (1-0) et Bruges (2-1) ont subi la loi du champion d’Angleterre. Cette saison, seuls l’Atletico, le Bayern et le Barça ont réussi cet exploit.

>> A lire aussi : Leicester gâche la fête à Séville

Un destin à la Malaga?

Les Foxes jouent la C1 comme le championnat la saison passée: sans complexe. C’est payant : Leicester est la première équipe, depuis Malaga (2012-2013) à terminer premier de son groupe lors de ses débuts en Ligue des champions. Malaga avait alors atteint les quarts en éliminant Porto après avoir perdu le match aller (1-0) au Portugal. 

Jamie Vardy retrouvé

Auteur d’un but important à l’aller, l’attaquant de 30 ans retrouve ses standards de la saison passée. Il s’est remis à marquer en championnat… après le licenciement de Ranieri, même s’il assure ne pas être mêlé du départ du coach italien. Vardy a inscrit un doublé contre Liverpool. S’il n’a pas marqué face à Hull, Vardy a retrouvé la grinta qui lui faisait défaut depuis le début de la saison.

Un but à l'extérieur qui vaut très cher

Sur le plan comptable une défaite d’un but à l’extérieur n’est finalement pas une si mauvaise opération. Il suffit simplement d’un but ce soir au King Power Stadium pour qualifier les hommes de Craig Shakespeare. Sur 550 précédents, l'équipe qui a perdu 2-1 à l'extérieur s'est qualifiée... presque une fois sur deux (49%).

Mathieu Plestan