"Ils seraient aussi grands que les Invincibles": avant PSG-Arsenal, Patrick Vieira rêve d'un destin doré pour les Gunners de Mikel Arteta

Aux côtés d’un Thierry Henry au sommet de son art, il a réalisé en 2004 un exploit toujours inégalé en Angleterre, une performance que le PSG a longtemps rêvé de pouvoir accomplir cette année en Ligue 1, sans toutefois y parvenir. Patrick Vieira est associé à la légende des Gunners. L’ancien milieu de terrain emblématique d’Arsenal, désormais coach du Genoa, croit fermement son ancien club capable de renverser la situation au Parc des Princes mercredi, en demi-finale retour de la Ligue des champions.
Battu d’une courte tête (0-1) à l’Emirates, Arsenal est toujours en vie dans ces demies, ce que le PSG pourrait finir par regretter. Paris a eu les occasions de tuer tout suspense en fin de match, à Londres, mais ni Ramos ni Barcola n’ont su concrétiser, entretenant l’espoir d’un scénario renversant dans les rangs d’Arsenal. "Honnêtement, je crois fermement qu'ils peuvent revenir, a estimé Patrick Vieira dans les colonnes du Telegraph. Et je suis sûr à 100 % que le groupe de joueurs et le manager savent qu'ils peuvent revenir, il n'y a aucun doute à ce sujet. Ils devront jouer le match parfait à l'extérieur."
"Ils seraient aussi importants"
Si Arsenal parvient à combler son déficit d'un but contre le Paris Saint-Germain et à l’emporter pour aller jusqu'au bout, Vieira pense que la formation dirigée par Mikel Arteta aura mérité sa place aux côtés des "Invincibles ". "Combien de fois Arsenal a-t-il remporté la Ligue des champions ? Zéro. On se souviendra donc de ce groupe de joueurs autant que des "Invincibles" (s'ils gagnent la Ligue des champions) parce qu'ils auront accompli quelque chose de vraiment spécial pour le club de football. Pour moi, ils seraient aussi importants et aussi grands que les Invincibles."
Fort de sa victoire à l’aller, le PSG demeure favori de la deuxième manche de cette confrontation qui promet d’être indécise jusqu’au bout. Entre un PSG qui rêve de soulever la Coupe aux grandes oreilles et une équipe d’Arsenal qui rêve aussi d’une deuxième finale de Ligue des champions, après celle perdue en 2006 au Stade de France par la génération guidée par Arsène Wenger contre le Barça de Ronaldinho et Samuel Eto'o (2-1).