Inter-Barça: en colère, le club catalan pense à déposer une plainte pour dénoncer l'arbitrage

Xavi n’est pas parvenu à masquer sa colère, ni à cacher l’indignation générale de son vestiaire après la prestation de Slavko Vincic, sur la pelouse de l'Inter (0-1), dont les décisions controversées ont suscité beaucoup d’incompréhension en Catalogne. S’estimant floué, le Barça envisage de présenter un rapport circonstancié et argumenté pour dénoncer ce qu’il estime être un vol. Une plainte officielle en bonne et due forme devrait ainsi être déposée par le biais des services juridiques du Barça, croit savoir Mundo Deportivo. La délégation du Barça dans son entièreté, des joueurs aux dirigeants présents en Italie mardi soir, peinait à digérer au coup de sifflet final, tous souhaitant que des mesures soient prises, et vite.
L’Inter, deuxième du groupe C, a pris une option sur la qualification en s’offrant une victoire de référence face au Barça. Le Barça a réalisé une bonne deuxième période et il a cru égaliser par Pedri (67e), profitant d'une sortie manquée d'Onana, mais le VAR a sauvé le gardien camerounais en signalant à l'arbitre une main sur l'action d'Ansu Fati, à peine entré en jeu. Le jeune attaquant du Barça se retrouvera encore au centre des débats, en fin de match, sur l’action la plus commentée de la soirée. Jusqu’au bout, les Catalans ont pensé faire craquer l’Inter, poussant pour arracher au moins un point. Cela aurait pu prendre la forme d’un penalty, mais la main, pourtant bien réelle de Dumfries, n’a finalement pas été sanctionnée dans le temps additionnel malgré l’intervention de la VAR.

Sur le plateau de CBS, Thierry Henry et Jamie Carragher n'en ont pas cru leurs yeux, tandis qu'en Italie, la colère dominait. "Ils nous refusent un but pour une main, ensuite ils ne nous donnent pas le penalty. Chaque année, ils changent de règle. Ni eux ni nous ne savons quand il y a main", a pesté Sergi Roberto après la rencontre. "C’était clairement une faute de main", s’est emporté Pedri. Même son de cloche du côté de l’entraîneur Xavi, qui s’est dit après le match "indigné" par les décisions arbitrales défavorables: "Cela n’a pas de sens, c’est une injustice."
La pilule a d’autant plus de mal à passer à Barcelone que l’arbitre Pol Van Boekel était déjà responsable du VAR lors du match contre le Bayern Munich. L'arbitrage vidéo avait décidé de ne pas signaler un penalty qui semblait pourtant flagrant. Lucas Hernandez l'avait lui-même reconnu: "Oui, il y avait bien penalty." Hier soir, le réaction de Simone Inzaghi consécutive à la main de Dumfries, en disait bien plus que des mots.