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Ligue des champions: "Ils se sont réveillés après plus de dix ans", Riolo souligne l'évolution du PSG après sa qualification en finale

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Lors de l'After Foot sur RMC ce mercredi, Daniel Riolo est revenu sur l'évolution du PSG après la qualification des Parisiens en finale de Ligue des champions, à l'issue d'une victoire face à Arsenal (2-1) au Parc des Princes.

Le PSG va vivre une deuxième finale de Ligue des champions le 31 mai prochain, à l'Allianz Arena de Munich. Vainqueur d'Arsenal (2-1) au Parc des Princes ce mercredi, huit jours après son succès (0-1) à l'Emirates Stadium, le club parisien va désormais affronter l'Inter Milan pour viser un premier sacre en C1.

Racheté par QSI le 30 juin 2011, le PSG pourrait enfin décrocher le Graal, après bien des années de déceptions européennes. "En fait, le problème de ce club, c'est qu'ils ont mis beaucoup trop longtemps à ce qu'un président décide de laisser bosser un entraîneur, à ce qu'un directeur sportif puisse faire des choix main dans la main avec l'entraîneur", a estimé Daniel Riolo ce mercredi soir lors de l'After Foot sur RMC. "C'est quand même lui (Luis Campos, NDLR) qui a choisi le coach d'ailleurs (Luis Enrique)."

"Ce soir, j'ai beaucoup d'affection pour Marquinhos et Dieu sait qu'il m'a mis en colère"

"Ils ont fait le choix de lui donner du pouvoir, ce qu'aucun autre entraîneur avant n'avait eu", a poursuivi l'éditorialiste. "Ils sont réveillés après plus de dix ans. Ils auraient pu s'en apercevoir avant." Pour Daniel Riolo, la remontada du Barça de Luis Enrique en 2017 "a fracassé le PSG. "Dans la foulée, ils n'ont fait que des mauvais choix avec une politique sportive désastreuse. Cela a donné une image détestable. Ils ont rectifié ça."

L'intégrale de l'After Foot du mercredi 7 mai 2025
L'intégrale de l'After Foot du mercredi 7 mai 2025
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Capitaine du PSG, Marquinhos est le dernier vestige de toutes ces campagnes européennes, lui qui est arrivé en 2013. "Il ne peut pas y avoir un supporter du PSG qui peut dire 'ce n'est pas un gars que j'ai maudit ou insulté'. Mais c'est le gars aujourd'hui pour qui je vais avoir beaucoup d'affection et ça va me faire plaisir (s'il gagne, NDLR) parce qu'il a tellement morflé", est revenu Riolo sur le cas du défenseur brésilien. "C'est le dernier qui traîne, de toutes les époques. Il a vraiment morflé, il incarnait le 'Smecta time'. Ce soir, j'ai beaucoup d'affection et Dieu sait qu'il m'a mis en colère. S'il gagne à Munich, je ne sais pas s'il s'en remet après tout ce qu'il a eu."

GL