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Ligue des champions: l’Atlético crie au scandale

Fernando Torres expulsé

Fernando Torres expulsé - AFP

Battu ce mardi au Camp Nou (2-1), suite notamment à l’expulsion précoce de Fernando Torres, l’Atlético de Madrid dénonce un favoritisme des arbitres et de l’UEFA envers le Barça.

C’est un carton rouge qui a changé le cours du match. Et qui exaspère les joueurs et le staff de l’Atlético de Madrid. Ce mardi, à la 36e minute du quart de finale aller de la Ligue des champions entre le Barça et les Colchoneros, Fernando Torres reçoit un 2e carton jaune. Le buteur madrilène laisse donc son équipe à dix, ce dont les Catalans vont profiter pour l’emporter (2-1). Pourtant, Luis Suarez, auteur d’un doublé, aurait lui aussi dû être renvoyé aux vestiaires pour un mauvais geste sur Filipe Luis.

« C’est lamentable, peste le latéral gauche madrilène. Je pense que le club (le Barça, ndlr) est protégé. Nous sommes grandement pénalisés et ça fait mal. Ça fait peur à l’UEFA de voir le Barça éliminé. Deux cartons ont jeté à la poubelle le travail de la semaine, un bon travail. J’ai été expulsé justement pour un coup de pied à Messi (en championnat). Qu’est-ce qu’il faut qu’ils fassent pour qu’on les expulse ? C’est une agression, un carton rouge. »

« Le football ne peut pas être la dictature des plus grands »

« Le Barça n’a pas besoin de ce genre d’aide, regrette Miguel Angel Gil Marin, le conseiller délégué de l’Atlético. Rummenigge (président du conseil d'administration du Bayern Munich et président de l'Association des Clubs Européens) veut des demi-finales entre ceux qu’il croit commander et il finira par les avoir. Le foot n’est pas le patrimoine des huit grands clubs européens. Le football est à tout le monde et ce devrait être ainsi. On veut les mêmes règles du jeu. Si Torres est expulsé, on doit appliquer le même critère à Suarez. Le football ne peut pas être la dictature des plus grands. »

Furieux au bord du terrain pendant le match, Diego Simeone a en revanche préféré ne pas livrer le fond de sa pensée devant les micros : « Je ne dis pas tout ce que je voudrais dire, c’est certain. Je ne peux pas dire ce que je pense. » Il vaut peut-être mieux pour éviter la suspension.

AA